Gros thread sur la Coupe du monde 2002 🔥

Le premier Mondial de l'histoire organisé dans deux pays. Avec au programme, surprises à gogo et polémiques en rafale.
Vous connaissez la formule : vidéos, archives, commentaires d'époque, analyses et humour.
Direction l'Asie 🇰🇷🇯🇵
Le plus bizarre pour nous français/européens, c'était les horaires des matchs.
8h30, 11h, 13h30 : dur pour s'organiser des sessions avec les potes. Cela a forcément joué dans l'engouement et le ressenti autour de la compétition.
On était en mode CDM, mais moins que d'habitude.
L'Équipe a retenu la leçon, Jérôme Bureau en tête. L'axe choisi est très clair.
Ils avaient lancé une nouveauté, en mettant un supplément Coupe du monde dans le journal. Franchement l'idée de départ était bonne, ça me branchait grave... et au final j'ai trouvé ça relou, fouillis.
À l'époque, je bossais au Quick de Rosny. J'faisais l'ouverture (9h-15h), et j'allais donc tout rater. J'ai demandé à passer du soir, ces bâtards ont refusé. Du coup j'me suis embrouillé avec le manager, et il m'a viré.

Si t'as plus de taff, t'as plus de contraintes d'horaires.
La CDM commence le 31 mai, ce qui laissait peu de repos pour les joueurs.
La PL et la Liga avaient pris fin le 11 mai. Sachant que la LDC, c'était les deux phases de poules + 1/4F - 1/2F.
Et la finale avait eu lieu... le 15 mai.
Ah oui, il y avait eu un but standard ce soir-là🔥
Il y a trois gros favoris qui se dégagent.
La France qui vise un incroyable triplé.
L'Italie avec son casting de fou.
Et l'Argentine qui a écrasé les qualifications (13 victoires, 4 nuls, 1 défaite).
C'est écrit, ça se joue entre eux.
Et si vous en doutez, Marcel vous le rappelle
Allez, derrière on retrouve le Brésil quand même car faut toujours les respecter (surtout à cette époque), le Portugal et l'Espagne.
Difficile de croire que le titre n'ira pas à une de ces six nations.
Match de préparation, France/Corée du Sud.
La tuile pour les Bleus, qui perdent Zidane (blessé à la cuisse). Faudra faire sans lui pour le 1er Tour, au moins pour les deux premiers matchs en tout cas.
Pas insurmontable évidemment, mais c'est chiant.
Un match qui a vu Roland et Larqué galérer pour reconnaître les joueurs coréens. Résultat, ils se sont "lâchés"...
(par contre le "Bah c'est un grand appartement" me butera toujours)
GROUPE A : France, Danemark, Uruguay, Sénégal.

Le grand favori, et trois sélections pour la deuxième place. C'est clair et net.
Mais dès le premier match, c'est la douche froide pour les champions du monde en titre.
Un match particulier pour Patrick Vieira : né à Dakar, il y restera jusqu'à ses 7 ans. Ses liens avec le Sénégal sont forts, et si vous les ignorez, comptez sur Thierry Roland pour vous les rappeler 🤦‍♂️
Beaucoup d'occasions des deux côtés, mais une pauvreté dans le jeu collectif français. Zidane manque, et les anciens n'ont pas élevé leur niveau.

Et pour ne rien arranger, le Danemark bat l'Uruguay : un doublé de Jon Dahl Tomasson > un superbe but de Rodriguez
Danemark/Sénégal.
Si le Danemark ouvre le score par Tomasson (sur penalty), on retient surtout le but de Salif Diao : il y a projection vers l'avant ou pas ?
(Diao prendra rouge quelques minutes plus tard)
La France, elle, vit un début de match cauchemardesque contre l'Uruguay :
- but refusé à Trezeguet
- blessure de Leboeuf (remplacé par Candela)
- expulsion de Henry
Sombre. Surtout que Titi joue le ballon (ahahahaha)
Derrière, Petit touche le poteau et l'EDF peut dire "Merci" à Barthez pour son match impérial (à part une petite sortie ratée).

C'est officiel : il faudra battre le Danemark ! Et par combien de buts d'écarts s'il te plaît Justin ?
Avec Zidane de retour, L'Équipe se montre d'ailleurs très positif pour l'opération.
D'ailleurs, on y croyait tous. On se disait que ça allait servir de déclic.

Sauf que sur le terrain, rien ne va.
Physiquement, aucun peps.
Techniquement, du déchet.
Les Danois sont simplement meilleurs.
Et en plus, la réussite n'est pas au rendez-vous...
Un match qui a vu Larqué massacrer Candela. Jamais vu une telle fixette sur un joueur. Il ne le lâchait pas, c'était vraiment personnel.
Et sur le deuxième but danois, il le termine 🔽
Hey, Candela c'était quelqu'un, faudrait pas l'oublier.
Sur la période 1998-02, ça envoyait du lourd : technique à mort, grosse frappe, QI football. Et la Serie A de l'époque, c'est le sommet hein

Le mec est validé par Zeman, Capello et Totti, mais pas par Larqué...
0 but avec pourtant le meilleur buteur de Serie A, celui de Premier League et celui de Ligue1 dans l'équipe 👏
Du costaud sur chaque ligne et une élimination dès le 1er Tour : la claque est immense !!!
Personne ne s'y attendait.
Encore moins Adidas qui avait déjà tout prévu
L'excès de confiance s'est payé cash. Les joueurs se sont vus vraiment trop beaux, et Lemerre n'a pas su gérer les boulards.
Pourtant, il a essayé le Roger 🤷‍♂️
Quel moment !!! Il dit tout. C'est plus que parfait.

Ça c'est le genre de discours, s'il y a victoire au bout, le mec a une statue et son speech devient LA référence ultime. Sauf que ça tourne mal et du coup il passe aux oubliettes.
Toujours se méfier du prisme du résultat.
J'veux dire : les causeries, tout le monde en fait. Et elles sont de qualités et n'ont que de la valeur que si ya victoire ? Bah non. Il y a plein de paramètres à prendre en compte.
Lemerre fut parfait dans la transition post-Jacquet, et là c'est devenu une buse d'un coup ?
Dans l'autre match, l'Uruguay rate son début de rencontre et bute sur le Sénégal dans un match spectaculaire.
Forlan plante un pion de fou alors que Morales rate le but de la qualification de façon... euh... comment dire... enfin... bon à vous de voir 🔽
GROUPE B : Espagne, Paraguay, Slovénie, Afrique Du Sud.

L'Espagne doit finir premier. Attention au Paraguay dirigé par Cesare Maldini. Encore plus avec le souvenir de 1998.
Les Sud Am commencent bien... avant de s'écrouler. Chilavert est absent, et ça se voit 🤷‍♂️
Une carrière, ça se joue à peu de choses, comme une blessure par exemple. Et Iker Casillas est l'homme le plus chanceux du monde en ce mois de mai 2002.

En finale de LDC, César (le gardien du Real) doit sortir et Iker rentre pour effectuer un festival dans le temps additionnel.
Deux jours plus tard, Santiago Cañizares se rompt le tendon en voulant amortir la chute de sa bouteille de parfum. Et voilà que Casillas devient titulaire de la Roja pour le Mondial.
Pour ne rien gâcher, il commence par une victoire.
Le Paraguay respire : José Luis Chilavert est de retour.
"Et alors ?" lui répond Morientes : doublé dans ta gueule ! Hierro ajoute un troisième but après un penalty obtenu par Raúl (regardez-moi cet amour de contrôle de balle)
Le Paraguay doit gagner, en croisant les doigts pour que l'Espagne fasse le boulot.
Ça part très mal avec une expulsion et une cagade de Chilavert. Mais en deuxième mi-temps, la Albirroja inverse tout.
La Selección est en tête, devant l'Afrique Du Sud.
Les Bafana Bafana ont battu la Slovénie (1-0) et peuvent se contenter d'un match nul. Raté, mais après être passé près de l'exploit dans une rencontre remplie d'erreurs défensives et d'un coup franc parfait de Mendieta.
Si je n'ai pas parlé de Zlatko Zahovic, excellent lors de l'Euro 2000, c'est qu'il s'est fait virer après le premier match : mécontent de sortir contre l'Espagne, il a insulté son sélectionneur (Katanec, l'ancien de la Sampdoria) avant de devoir quitter ses partenaires.
GROUPE C : Brésil, Turquie, Chine, Costa Rica.

Le Brésil, pas favori dans une Coupe du monde. C'est assez rare pour le souligner.
La Seleção traverse une période noire : éliminée par le Honduras en Copa America 2001 et qualifiée à l'ultime journée pour la CDM.
Luiz Felipe Scolari pourra s'appuyer sur du talent individuel incarné par Ronaldinho.
Les artistes de 1998 sont aussi là, mais Denilson évolue toujours au Betis, Rivaldo sort d'une saison sans titre au Barça et Ronaldo est un point d'interrogation. La prudence est de mise.
Et la première mi-temps contre la Turquie confirme les doutes. Mais Ronaldo retrouve les chemins des filets, tout comme Rivaldo.
En fin de rencontre, Rivaldo remporte l'Oscar du meilleur acteur.
La FIFA lui inflige une simple amende. Et il reçoit le soutien de son pote Ronaldo : "Rivaldo n'est pas coupable. Il a été agressé et a tenté de se protéger du ballon. Il a fait ce qu'il devait faire. Il n'a pas eu une attitude anti-sportive"
Robert Carlos, lui, est un brin plus explicite : "Rivaldo mérite d'être applaudi pour ce qu'il a fait. Dans le football, il faut être malin. Sur une action similaire, demain, on peut gagner un titre."

C'est officiel : le Brésil est venu pour gagner. Rien d'autre.
Deuxième match face à la Chine, qui a déjà perdu sa première rencontre contre le Costa Rica (0-2).
Et ça commence par un coup de canon.
Confirmation pour celui qui dira quelques jours plus tard qui pense que Beckham place mieux le ballon que lui : "Moi, je ferme juste les yeux et je frappe le plus fort possible."

(une pensée pour les gardiens quand tu vois les deux)
La Chine est très faible : forcément le Brésil se balade et Rivaldo soigne ses statistiques.
Après avoir provoqué un penalty (transformé par Ronaldinho), Ronaldo continue de reprendre confiance en son football.

Le Brésil n'est pas favori, mais si son buteur est dans une bonne période, attention.
Et comme la Turquie et Costa Rica font nul (1-1), les Brésiliens n'ont besoin que d'un score de parité pour finir premier du groupe. Ils optent pour une victoire, blindée de buts.

note --> Ronaldo réclame que le premier lui revienne #StrikerMentality
Aux Turcs d'assurer, en gagnant avec le maximum de buts : trois suffisent pour le bonheur des hommes de Senol Günes, bien aidés par les Auriverdes.
GROUPE D : Portugal, États-Unis, Pologne, Corée du Sud.

Un pays organisateur (Corée Du Sud), un outsider redoutable (Portugal), une nation en progression (USA) et une ancienne glorieuse (Pologne).

Le groupe vaut le coup d’œil. Tout comme l'ambiance du premier match 🔥
Une victoire qui permet au sélectionneur de la Coréen Guus Hiddink de recevoir un cadeau particulier.
En effet, pour le féliciter, un hôtel de luxe de Seoul lui offre... des bières gratuites jusqu'à la fin de sa vie.
Le lendemain, le Portugal lance son tournoi.
Problème après 35 minutes de jeu, les Ricains mènent 3-0 face à des cadres (Figo, Rui Costa, Fernando Couto) à la ramasse.
Les Portugais vont revenir à 3-2 (sur un csc), mais sans rien montrer. Et surtout, sans faire peur.
Il va falloir se reprendre.
Par chance, la Corée et les USA font nul : le Portugal saute sur l'occasion et en colle 4 aux Polonais grâce à un hat-trick de Pauleta.
J'vous le dis de suite : Pauleta = joueur surcoté.
Oui au PSG, il a fait ses trucs et gros passage à Bordeaux. Mais en sélection, NADA. Que des buts contre des petites nations et en matchs amicaux.
Mauvais à l'Euro 2004 et CDM 2006. Aucun classic, zéro match référence ❗️
Dernier match du groupe, l'occasion pour la Pologne de se consoler en battant les USA (3-1).

Dans cette rencontre, Brad Friedel arrête son deuxième penalty du tournoi, et devient le premier gardien depuis Jan Tomaszewski en 1974 à réaliser cette performance.
Avec ce résultat, le Portugal peut se contenter d'un nul.
Sauf que, comme trop souvent avec la Selecçao, les nerfs lâchent. Énormément d'agressivité et un João Pinto qui prend rouge direct pour un attentat INUTILE.
(il mettra même une droite à l'arbitre)
Par miracle, cela ne prête pas à conséquence. Le Portugal tient son 0-0, sait que les USA prennent l'eau et pourtant, ça tilte encore par l'intermédiaire de Beto.
Et le couperet tombe quatre minutes plus tard (super but)
Plus le choix : dos au mur, les Portugais font tout pour égaliser et manque d'y parvenir d'un rien. À deux reprises.
(si t'es supporter du Portugal, zappe ce tweet)
My bad, j'avais oublié ce raté de Nuno Gomes
(désolé pour la qualité de l'image)
(si t'es supporter du Portugal, un conseil : zappe aussi celui-ci)
La désillusion est terrible.
J'avais mal au cœur pour le Portugal. Mais honnêtement, c'est limite faute professionnelle. My man Figo a été en-dessous de tout, trop cramé.
Comment une équipe si forte peut sauter dans un groupe comme ça ? Le charme du foot dirons certains...
GROUPE E : Allemagne, Eire, Cameroun, Arabie Saoudite.

Oh le joli groupe : trois nations pour deux places. Et l'Allemagne n'est pas si favorite que ça, à cause d'une phase qualificative ratée.
En qualif, ils terminent derrière les Anglais après avoir l'humiliation à domicile.
Et en barrage, ça passe au match retour contre l'Ukraine (4-1) après avoir fait nul à l'aller (1-1).

C'est simple : faut rapidement engranger de la confiance, et l'Arabie Saoudite est l'adversaire parfait pour cela.
Une ballade qui fait qu'on déconnecte un peu de la rencontre. Alors Guy Roux parle de la pelouse.
(mdr, il revient dessus après le but, le mec s'en cogne du match)
Et avant de partir, un peu de géométrie façon Guy (et il passe un big up à un pote japonais lol)
Après cette torgnole, place aux choses sérieuses avec la rencontre contre l'Eire, auteur d'un nul contre le Cameroun (1-1).
Match accroché, mais Oliver Kahn fait son job et ça tient pendant 90 minutes. Sauf qu'il y a deux minutes de temps additionnel...
Une équipe d'Irlande joyeuse, malgré la perte de Roy Keane.

Durant la préparation, les infrastructures et les conditions d'entrainements ne lui plaisent pas. Il le fait savoir dans la presse. Il parle d'amateurisme et trouve cela aberrant.
Bref, comme d'hab, Keano y va fort.
Le sélectionneur Mick McCarthy n'apprécie pas trop cette sortie médiatique et se lance à son tour dans les déclarations.
Il explique que Keane a simulé une blessure pour rater le match de barrage retour contre l'Iran.
Le genre de dossier qui ne plaît pas à Roy.
Réponse : "Mick, tu es un menteur... un putain de branleur. Tu étais un joueur nul, tu es un manager pourri. Tu peux te mettre la Coupe du monde dans le cul. La seule raison qui fait que je te parle, c'est que tu es sélectionneur de mon pays. Tu peux le graver sur tes couilles."
Pas la peine de dire qu'il a quitté le groupe.
Sans aucun regret, car Roy Keane est Roy Keane.
Le Cameroun, lui, est venu en tant que double champion d'Afrique. Un statut qui l'autorise à viser haut.
Seulement, après le nul face aux Irlandais (1-1), les Lions sont incapables de faire mieux qu'une petite victoire contre l'Arabie Saoudite...
Avec ce résultat, et en partant du principe que l'Eire gagnera contre l'Arabie Saoudite (bien vu, il y aura 3-0), les Lions n'ont pas le choix : battre la Nationalmannschaft. Et cela signifierait une élimination allemande.
Autant dire que le match s'annonce tendu. Et il l'est.
Le résumé ne montre pas tout. 16 cartons jaunes, 2 rouges : l'arbitre a abusé mais les joueurs ont mis les coups.

Pour les Lions, c'est un nouveau couac après 1994 et 1998. Cela fait beaucoup.
Et ça ne sera pas le dernier en Coupe du monde malheureusement...
L'Allemagne n'a pas été étincelante mais elle montre déjà un gros mental, avec un Kahn monstrueux, des joueurs qui se donnent à fond (Ziege, Schneider, Hamann) et un leader qui se détache (Ballack).
En plus, elle tombe dans une partie de tableau plutôt dégagé. Alors qui sait ?
GROUPE F : Argentine, Angleterre, Nigéria, Suède.

LE groupe de la mort.
Le casting fait peur, et l'Angleterre est présente grâce à un coup franc légendaire de Beckham contre la Grèce qui a sécurisé le billet d'entrée de cette Coupe du monde.
Attention, moment de légende 🔽
Dans un groupe si relevé, on serait tenté de dire que l'essentiel est de prendre les points. L'Argentine met en pratique ce principe, avec une triste copie rendue (Batigol content).
Les Anglais aussi jouent mal, mais eux ne repartent qu'avec un point.
Beckham, l'idole des fans asiatiques, a été bon avant de sortir et de voir son équipe passée près de la défaite.
Les Super Eagles doivent réagir. En tant que nation majeure de l'Afrique, une victoire est attendue.
Après une ouverture du score célébrée comme il se doit, c'est le manque de réussite incroyable qui prend le relais... synonyme d'élimination.
Une déception immense.
Depuis Geoffroy-Guichard 1998, Beckham a une dette envers son pays. Il le sait, et porte ses couilles en allant (mal) tirer le penalty victorieux contre l'Argentine.
(nouvelle prestation décevante de l'Albiceleste de Bielsa et son 3-3-3-1...)
L'Argentine a son destin en main. Une victoire et c'est bon. Un nul aussi ça peut le faire... mais comme l'Angleterre et le Nigéria vont faire 0-0, il faut gagner.
Bielsa est parti dans cette optique, mais pas de folie non plus : Batigol titulaire, Crespo sur le banc.
Avec un Pablo Aimar rayonnant, l'Argentine domine son sujet. Sans marquer, encore et toujours.
Remplaçant, Cannigia parvient à se faire exclure👏

En seconde mi-temps, la Suède se reprend et la poisse intervient à l'heure de jeu : Bielsa sort Batistuta pour Crespo, et...
Immédiatement, El Loco réagit : Almeyda-Sorín out, Verón-Kily González in.
Pour autant, l'Argentine a pris un coup sur la tête et Pochettino passe pas loin d'une énorme bavure.
Derrière, ça pousse comme jamais, mais rien à se mettre sous la dent. Jusqu'à cette séquence où chaque nation a sa balle de but : l'espoir ou le K.O.
(quand ça se suit comme ça, trop kiffant)
Et à la 87ème minute, le suspense revient.
But non valable, car Crespo est parti avant la frappe. Qu'importe, l'Argentine y croit de nouveau. Pour rien.

Nouvelle énorme surprise. Les larmes de Batigol, c'est trop sombre. Il annoncera sa retraite dans la foulée.
(j'vous ai mis un peu de Pascal Praud lol)
Bielsa s'est entêté avec Verón, alors qu'il était à la rue. Il a préféré changer les hommes plutôt que son système. Rien à dire sur le dernier match, mais le mal été fait avant.
Cet échec reste la plus grande tâche de sa carrière. Non mais regardez-moi cette effectif de porc ???
GROUPE G : Italie, Mexique, Équateur, Croatie.

La Nazionale pourra compter sur son serial buteur.
Chritian Vieri a manqué l'Euro 2000 sur blessure. Autant dire qu'il revient pour tout casser, et ça commence avec un doublé contre l'Équateur (la remise de Totti = l'amour)
Deuxième match, les problèmes commencent.
La Croatie, défaite en ouverture par le Mexique (1-0), l'emporte dans un match polémique.
Alors regardez bien cette vidéo, et dites-vous que ces erreurs d'arbitrage ne sont que l'apéritif de l'Italie...
Le Mexique ayant battu l'Équateur (2-1), la Squadra Azzurra doit battre le Mexique pour être assuré de se qualifier.
Ça ne va pas être simple, surtout qu'on refuse encore un but à Inzaghi.
Et à la demi-heure de jeu, beauté footballistique 👌
Voilà les Italiens mal en point.
Voilà les Italiens proches de la catastrophe surtout.
Après un énième but refusé (à Montella), Alessandro Del Piero libère tout le pays à cinq minutes de la fin.
Moment épique pour celui qui avait raté le but du 2-0 en finale de l'Euro 2000.
Dans les dernières minutes, les deux nations ne bougent plus car ils savent que l'Équateur a battu la Croatie (1-0).
Les voilà toutes les deux en 1/8F.
Un miracle pour l'Italie ? Oui. Mais une qualification tout à fait logique au vue des évènements.
GROUPE H : Japon, Belgique, Russie, Tunisie.

Bon on se dit les choses entre twittos non ? Alors voilà : ce groupe n'est pas le plus bandant 🤷‍♂️
Hey désolé, faut dire la vérité.
Mais le premier match passe bien, avec une deuxième mi-temps de folie entre le Japon et la Belgique.
Sauf que derrière, ça retombe direct. La Russie bat la Tunisie (2-0) avant de perdre contre le pays hôte.
J'avoue le seul kiff, c'est l'ambiance durant les matchs du Japon. Gros délire.
(je jure que Inamoto a 15 ans là)
Et la Belgique dans tout ça ? Bah, après le nul contre la Tunisie (1-1), ils sont dans l'obligation de gagner contre la Russie.
Une dernière journée qui voit les quatre nations encore en vie pour la qualification.
Les Japonais ne se ratent pas devant leur public.
C'étaient des fans différents de ce qu'on voyait habituellement en Europe ou AmSud. Ils faisaient du bruit, mais étaient disciplinés et respectueux. C'était kiffant de voir cette autre culture.
LE KIFF J'VOUS DIS
La Belgique se fait peur jusqu'au bout en étant éliminé au coup d'envoi, puis après avoir ouvert le score.
Ça passe quand même au final et il y a deux choses à retenir : ils sont forts mentalement et Marc Wilmots est primordial.
Fin du premier tour, et déjà beaucoup de casse chez les favoris. Du coup, on avait du mal à voir comment ça allait finir cette Coupe du monde.
On n'était pas au bout de nos surprises...
Allemagne/Paraguay
Horrible. Une purge, que l'on doit à Maldini et ses joueurs. Rien. Le néant du football.
Merci à Bernd Schneider et merci à Oliver Neuville pour la reprise 🙏 MERCI pour le ballon rond !
Et joyeux anniversaire à Oliver Kahn (33 ans) 🎂
Qualifié, Rudi Völler décide de régler quelques comptes.
Le sélectionneur allemand vise les anciens (Breitner, Netzer, Fischer) qui ont critiqué son équipe : "Il y a certains ex-footballeurs qui font des commentaires stupides : ils ont dû frapper trop de ballon de la tête"
Angleterre/Danemark
Ah là on va pouvoir parler football, ça fait plaisir.

Attendez, on me dit dans l'oreillette que les Danois se font ouvrir en une mi-temps à cause d'un Beckham délicieux avec son pied et un Ferdinand dominateur #AutantPourMoi
Sénégal/Suède.
Pas ouf comme match, mais on prend quand même. Des occasions et des buts des deux côtés.
Hey, ça vous dit de voir Zlatan Ibrahimovic faire un mauvais choix dans un match à élimination directe à dix minutes de la fin ? #ChokeurSinceToujours
Première prolongation de la compétition, et le but en or est dans toutes les têtes.
95ème minute, Anders Svensson manque d'inscrire le plus beau "Golden Goal" de l'histoire.
98ème minute, El Hadji Diouf fait du sale avant de rater le cadre.
104ème minute, Henri Camara délivre enfin les siens !!!

Après le Cameroun en 1990, un autre pays africain en quart de finale.
Bon on se parle d'un but en or mythique, donc faut le vivre en version TF1 histoire de se remémorer des souvenirs 👌
Espagne/Eire
Opposition de style et la Roja se soulage rapidement grâce à Morientes
(en bonus, j'vous mets la perte d'équilibre de Puyol : Keane a rien respecté ahahaha)
Un but est logiquement refusé à l'Espagne, Casillas fait une sortie ratée et à l'heure de jeu, penalty pour l'Eire.
Oui, c'est bel et bien officiel : Iker Casillas vient de débuter son prime.

Sauf que la poisse se ramène : Raúl manque encore le but du K.O (72e) avant de sortir sur blessure (80e) et de voir l'Irlande obtenir un nouveau penalty.
La prolongation ne donne rien, et on a le droit à la première séance de tirs au but du mondial (MIAM)
Et on est gâté ⚡️
On serait tenté de dire que la logique est respectée, mais l'Espagne a joué à 10 après la blessure d'Abelda.
San Iker est né ce jour-là.
USA/Mexique
Franchement, on s'est fait un peu chier. Match inégal, avec un Friedel encore bon.
Un mot sur le choix tactique de Bruce Arena, le coach des USA : il choisit de passer à une défense à 3 et de titulariser Josh Wolff (impliqué sur l'ouverture du score), tout en laissant le ballon au Mexique.
Couillu, mais payant.
Brésil/Belgique
Bon test pour la Seleção. Pardon je corrige : GROS test pour la Seleção.
La Belgique n'a pas peur, et joue au ballon. Pardon je corrige : la Belgique n'a pas peur, et joue très bien au ballon.
Wilmots continue son fou Mondial et aurait mérité d'ouvrir le score.
Mais qui dit Brésil, dit artiste et sur la pelouse il y en a plusieurs. Ronaldinho à la passe, Rivaldo à la conclusion : l'entente existe, et c'est beau.
(oui il y a un peu de réussite sur la frappe, mais rien que pour l'exter, on est obligé de validé fort)
Les Diables Rouges ne lâchent rien et ratent l'égalisation à cause de maladresse.
Puis Ronaldo plie le dossier pour son cinquième but : il a déjà fait mieux qu'en 1998.
Et ce n'est pas terminé...
Japon/Turquie
Le pays hôte sent que le quart est possible. Certes.
Encore faut-il ne pas se faire cueillir d'entrée de match et courir après le score.
Un coup franc sur la transversale, ça sera à peu près tout pour le Japon.

La Turquie, sans être exceptionnelle, est en quart.
Italie/Corée du Sud
Un match qui va rester dans l'histoire, et malheureusement, pas pour les bonnes raisons.

Ça commence très très fort, avec un penalty pour la Corée.
18ème minute, le patron effectue une vérification de la climatisation du stade : c'est bon, elle marche 🖐️
À l'heure de jeu, Trapatonni sort Del Piero pour Gattuso. Un choix clair et bizarre vu l'excellent match d'Alessandro. Pas de chance, car 10 minutes plus tard, Zambrotta doit sortir.
Qu'importe, la Corée du Sud n'arrive pas à se montrer très dangereuse et le bison rate le break.
Moins de cinq minutes plus tard, festival de Totti qui manque de lucidité à la fin de son action : attention, ça serait con de regretter toutes ses occasions...
(Christian Jeanpierre force un peu sur la comparaison avec Maradona lol)
88ème minute, le classic commence.
Une séquence de folie que les Italiens, Vieri en tête, doivent regretter encore aujourd'hui.
Fin de match complètement folle.
La Nazionale a pris un coup sur la tête, et ne passe pas loin de l'élimination juste avant le coup de sifflet final.
En prolongation, les Sud-Coréens sont plus présents physiquement, et dans les duels.
102ème minute, place à une nouvelle séquence incroyable : Buffon sauve le pays et Totti plombe le sien.
Avec le ralenti, l'expulsion paraît un brin sévère, même si Totti cherchait bien le penalty.
Les transalpins ne sont pas au bout de leur énervement : 110ème minute, nouveau coup de sifflet polémique.
Après autant de ratés et de décisions contre eux, il est écrit que les italiens vont se faire sauter.
117ème minute 🔽
Forcément, dans l'après match, les italiens sont furieux comme jamais. Au point que le propriétaire de Perugia, Luciano Gaucci, déclare qu'il souhaite résilier le contrat d'Ahn Jung-Hwan et ne pas le payer après ce qu'il a fait (à savoir, jouer bien au football)...
Réaction excessive oui. Mais le sentiment d'injustice était trop fort, et l'accumulation des faits encore plus.

Ce match reste le scandale le plus fort pour les italiens, avec l'arbitre Byron Moreno en cible. Il a manqué de psychologie et a semblé être sous influence.
En 2010, Moreno se fait arrêter à JFK avec six kilos d’héroïne sur lui.
Buffon apprend l'information et déclare : « Six de kilos de drogue? En 2002, il ne les avait pas dans le slip mais dans le corps. »
Nesta n'a pas pu jouer.
Après avoir perdu trois fois de suite aux tirs au but, Maldini encaisse son deuxième but en or avec la sélection. C'est tellement sombre...

Cette Squadra Azzurra était si belle, et méritait bien mieux.
Quel flow incroyable 🔥
J'passais le baccalauréat en candidat libre à l'époque.
Ya l'épreuve de mathématique et j'avais eu 02/20 l'année d'avant. Pas difficile de faire mieux vous allez me dire ? Oui sauf si ya des limites car j'captais rien (encore aujourd’hui).
J'ouvre la feuille : boom les limites
J'étais mort dans le film. Perdu pour perdu, autant ne pas rater le match. J'ai mis mon nom pour gratter les points de présentation, j'ai attendu l'heure obligatoire pour rendre la feuille et j'ai tapé le sprint pour voir ce classic (c'était loin de chez moi le centre d'examen)
Pour information : j'ai encore eu 02/20 et je n'ai encore pas eu le bac ahahahaha
mais bon dirait un grand penseur 🔽
Brésil/Angleterre
Quart de finale explosif. Et si Michael Owen a eu du mal en début de compétition et qu'il reste encore un peu juste, il a trouvé le rythme au fil des rencontres et plante un nouveau but important.
(rarement à 100%, mais toujours clutch le Michael)
Menée au score, la Seleção s'en remet à ses hommes forts comme toujours : Ronaldinho pour Rivaldo, ça fait 1-1
(le passement de jambe de Ronnie = merveille absolue)
Ronaldinho semble en jambe et inscrit un but mémorable.
Une fois de plus, on peut apprécier la qualité de David Seaman 🤦‍♂️
Une passe décisive magnifique et un coup franc déjà mythique, Ronnie a laissé son empreinte sur le match.
Sept minutes plus tard, il décide de laisser celle de ses crampons sur la cheville de Danny Mills.
16 ans après Maradona, un autre magicien vient de faire mal à l'Angleterre. Et en quart de finale d'une Coupe du monde évidemment.

Moins iconique que l'argentin, cette partition reste malgré tout la meilleure de Ronaldinho sous le maillot brésilien.
Allemagne/États-Unis
L'occasion pour Oliver Kahn de rappeler à tous qu'il est de loin le meilleur gardien du monde.
L'occasion pour Michael Ballack de rappeler à tous qu'il est un leader énorme et qu'il sait être décisif.
Miroslav Klose ne passe pas loin de doubler la mise juste avant la mi-temps. SCHEISSE.
Les Ricains ne passent pas loin de l'égalisation mais une main traîne. FUCK FUCK FUCK.
La Nationalmannschaft passe, avec beaucoup de réussite.

La progression américaine aura été une des belles surprises de cette compétition.
Quant aux allemands, ils sont en demi-finale. Sans être brillant certes, mais en étant solides et avec un Ballack qui s'affirme.
Espagne/Corée Du Sud
Évoquer ce match, c'est devoir parler encore de l'arbitrage. Oui c'est chiant.
Oui ça fait footix mais une fois de plus, difficile de faire autrement.

Le bordel commence dès le début de seconde période.
Bon, faut chercher la faute. Allez, disons qu'on va mettre ça sur la qualité de l'image.
Problème, c'est que la HD existe et dès le début de la prolongation, le doute n'existe plus.
C'était un but en or #Aïe

Direction les tirs au but, et ce qui devait arriva...
(regardez bien la position du gardien sud-coréen au moment du tir de Joaquín)
Bon si cela vous a posé un problème à l'époque, ou si cela vous en pose un encore aujourd'hui, sachez que pour Christian Jeanpierre et Jean-Luc Arribart, ça passe crème
(ahahahaha, ça m'explose à chaque fois, ils kiffent trop les deux)
Défaite horrible pour l'Espagne.
Moment hardcore pour Joaquín, le meilleur joueur espagnol. Tout le match il a cassé des reins. Joueur plaisir lui.
Tu avais aussi Valerón, Baraja, Mendieta, Helguera, Xavi : c'était trop technique au m², vraie Selección.
Il manquait Raúl. Son absence a montré certaines limites. Et comme souvent, la Roja n'a pas tenu le choc mentalement.
Ce match est un traumatisme plus qu'une déception.
Fernando Hierro et Luis Enrique tirent leur révérence. MERCI POUR LES TRAVAUX 🙏
J'ai un pote supporter de l'Espagne, je l'ai appelé vingt fois, il n'a pas décroché pendant une semaine tellement il avait le seum
(perso, j'aurais boycotté autrui pendant un mois après un tel truc)
Sénégal/Turquie
Match moyen. L'enjeu pèse dans le crâne des joueurs.
Nouvelle prolongation et Ilhan Mansiz met fin au rêve africain. Ça s'arrête tellement brusquement pour les Lions de la Teranga...
Allemagne/Corée Du Sud
L'aventure coréenne va-t-elle continuer ? Peut-être, mais pour cela il faudra battre Oliver Kahn.
Et il y en a qui ont essayé, ils ont des problèmes.
Michael Ballack est le joueur de champ le plus important de cette Nationalmannschaft. On le sait tous, Rudi Völler le sait, lui-même le sait.
Pour autant, il n'hésite pas à faire faute quand le danger devient trop important.
Pour mieux se venger trois minutes plus tard ❤️❤️❤️
Se sacrifier pour la nation avant de lui offrir une finale de Coupe du monde en éliminant le pays hôte ✔️

Ce 25 juin 2002, Ballack est entré dans la cour des grands joueurs.
Quelle rage !
Quel homme !
Après le match, une actrice-animatrice de la télé coréenne annonce que l'Allemagne est exclue du tournoi suite à un contrôle antidopage positif.
Quatre minutes plus tard, elle présente ses excuses car son assistant lui a donné une fausse information.
Brésil/Turquie
Déjà, le truc le plus claqué de cette CDM c'est que les tableaux ne se croisaient pas.
Là, on a deux équipes de la même poule qui se retrouvent avant la finale ???!!!
Bordel les mecs ont des années pour bosser le truc et ils nous pondent ça ?
Un début de match qui permet aux gardiens de se mettre en valeur, mention toute particulière à Rüstü.
Retour des vestiaires, Ronaldo (incertain deux jours avant) estime que la plaisanterie a assez duré : pointu d'enculé, terminus, tout le monde descend !
Bon faut dire aussi que t'es un peu obligé d'être décisif quand tu te ramènes avec une coupe de cheveux comme ça.
C'est officiel : l'édition de la Coupe du monde avec le plus de surprises accouche d'une finale entre les deux plus grosses nations de l'histoire de la compétition.
Et ça sera une première en plus entre le Brésil et l'Allemagne.
Avant ce blockbuster, nous avons l'habituel match pour la troisième place.
Plus une rencontre de gala qu'autre chose, même si Hakan Sükür en profite pour inscrire le plus le plus rapide de l'histoire de la Coupe du monde.
Place à la grande finale.
Sans Ballack, le monde entier résume la rencontre au duel Ronaldo vs Kahn.
Et en début de match, le portier allemand intimide et Ronaldo se rate à deux reprises.
On se rapproche de la mi-temps et Kleberson, impeccable depuis qu'il est devenu titulaire, se montre dangereux avant de toucher la barre.
Juste avant de retourner au vestiaire, Ronaldo perd un nouveau duel face à Kahn.
À la mi-temps, Roland et Larqué se prennent la gueule en off.
Cette engueulade, on la connaît tous par cœur. Ce n'est pas une raison pour ne pas la réécouter entièrement.
Les Allemands reviennent en se montrant rapidement dangereux sur coup de pied arrêtés, et Neuville envoie un missile qui aurait bien mérité de faire trembler les filets.
Mais cette victoire, Ronaldo la veut plus que tout. Pour effacer 1998, et pour magnifier un peu plus son Mondial.
Irréprochable depuis tant de matchs, Kahn fait une faute de rédhibitoire.
Douze minutes plus tard, il parachève son chef d’œuvre.
(la feinte de Rivaldo, ça doit compter comme une passe décisive)
Marcos, toujours aussi sobre et efficace, garde sa cage inviolée et le Brésil remporte sa cinquième coupe du monde.
La joie des Brésiliens contraste avec la déception allemande : plus que n'importe qui, Kahn est abattu.
Cette photo putain, c'est trop 💔
Fin d'un mondial marqué par la polémique.
Niveau de jeu inégal, avec des stars fatiguées ou blessées, un climat qui a pesé sur les organismes et une programmation ratée.
Malgré tout, reste les images et quelques bons souvenirs. Et le cinquième sacre du Brésil.
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