«Ne pousse pas le crayon trop loin»
«Ne deviens pas trop influente»
«Ne va pas habiter seule»
«Ne sois pas trop autonome/indépendante»
«Sois moins ambitieuse»
Etc.

Ces phrases souvent dites pour alerter la jeune femme(bantoue), car elle risque de finir toute seule.

Mon avis

Que ce soit entre amis, en famille ou en société, on a souvent cette tendance à penser qu’une jeune femme s’éloigne du chemin du mariage ou d’une vie conjugale stable, en poursuivant ses rêves et ses ambitions.
C’est une question complexe car plusieurs paramètres la régissent.

Nous tous avons, de près ou de loin assisté à la vie conjugale d’un couple de tata ou tonton, que dis-je ? De maman et papa d’abord. Et nous nous en sommes fait des leçons, consciemment ou pas.
Et ces expériences meublent aujourd’hui nos idéologies sur le sujet.

Alors le constat général est vite fait, le spectre est divers et ondoyant. Il existe:
- Des femmes qui ont nourrit leurs ambitions socio-pro et tout aussi heureuses en vie conjugale.
- Des femmes qui ont sacrifié leurs rêves, au profit du mariage et qui en sont très heureuses.

- Celles qui ont tout mis au profit de la vie conjugale et ne sont pas épanouies.
- Celles qui ont décidé de poursuivre leurs ambitions au détriment d’une vie conjugale et qui restent épanouies.
- Celles qui sont malheureuses malgré leur achievements socioprofessionnels.
-etc.

Je partirais donc de cette vue générale, pour dire qu’il est plutôt important de laisser à chaque femme, le soin d’apprendre à se connaître afin de mieux s’orienter.

N’allons pas bêtement étouffer des jeunes femmes, éteindre des étoiles avec la «symphonie-peur du long crayon»

Très honnêtement, j’avoue qu’il est fréquent de voir les «long-crayon» peiner à se stabiliser sur le plan sentimental, ou de les voir porter la robe blanche tard ou jamais , mais qu’est-ce qui explique cela ?
Le débat s’ouvre...

MOI, JE pense que la plupart des femmes qui arrivent à un certain niveau d’autonomie ont un problème intrinsèque.
Leur célibat n’est pas très lié à leur profil socioprofessionnel, mais plutôt à leur perception des choses, leur intransigeance sur le profil du potentiel compagnon.

Terre-à-terre, elles deviennent compliquées et difficiles sans même souvent s’en rendre compte. Elles deviennent calculatrices, dans le sens où elles n’admettent plus un homme qui les fera rétrograder... elles ont tendance à faire fixette sur l’homme parfait... mais hélas...

..elles mettent du temps à se rendre compte que ce dernier n’existe pas.
Elles ont tendance à ne plus vouloir travailler sur un homme pour en faire un conjoint adapté. Elles veulent celui qui est déjà à leur niveau, sinon à un niveau supérieur.
C’est légitime, mais difficile.

C’est pourquoi, beaucoup plus que l’âge, l’horloge biologique viendra s’imposer comme un facteur entravant leur sérénité.
Ceci est l’objet d’un autre débat, mais oui, on peut être heureuse à tout âge, mais plus de la même façon!
On rattrape rarement ce qui se perd en biologie.

Franchement, il y a beaucoup de choses à dire (vous en aurez aussi certainement en commentaires), mais je vais chuter en disant qu’il vaut la peine de se connaître avant de faire ces grands pas; notamment se marier avec les concessions que cela impose !!!

Exemple: Il est bien risqué d’aller épouser un homme qui n’est carrément pas en accord avec ta carrière de mannequin, pensant que tu vas pouvoir le convaincre dans le mariage ou t’entêter... tu souffriras (en silence ou en rébellion) car on ne bafoue pas l’autorité d’un mari.

Si tu tiens à vivre d’un rêve, et n’arrives pas à convaincre ton partenaire de t’accepter maritalement dans cette configuration, passe ton tour.
Ah ! Certaines diront que le divorce existe. Ok, mais lui il consume 100fois plus qu’une rupture de fréquentation ou de fiançailles.

Donc, prenez le temps de concilier vos choix à l’abri de toute influence humaine ou sociétale. Car la finalité c’est d’être HEUREUSE selon sa propre définition, non pas celle des autres.

Et vous les gens carrés qui demeurez pour l’infériorité de la femme, améliorez-vous.

Fin.