1/8 "A la peur de la propagation du virus, s’est ainsi ajoutée celle d’être massivement surveillés. Les Etats seraient suspectés de profiter de la situation pour déployer des méthodes normalement intolérables, au risque de les banaliser"
2/8 "Après les révélations d’Edward Snowden ou des pratiques de Cambridge Analytica, nous aurions pu penser que la situation était claire : nous sommes massivement surveillés !"
3/8 "Pourquoi accepterions-nous d’être suivis massivement et individuellement en tps normal alors que nous doutons de l’utilité de données moins intrusives dans le cadre d’une pandémie?"
4/8 "Lorsque Google nous informe de la fréquentation d’un magasin en temps réel ou lorsque Facebook analyse notre fréquentation de rayons de magasins partenaires, leurs motivations et les bénéfices que nous en retirons sont-ils plus essentiels ?"
5/8 "Serait-ce parce que nous sommes consentants? Serait-ce parce que nous ne sommes pas obligés d’utiliser de tels services, parce que ce sont des entreprises privées?"
6/8 "La surveillance de nos vies, de la mobilité de nos corps à nos communications les plus intimes, c’est déjà la norme de nos existences. Ce sont essentiellement Google et Facebook qui en ont la maîtrise"
7/8 "Si nous acceptons d’être surveillés individuellement par de telles entreprises sans réel consentement et que nous refusons de l’être de nos gouvernements, il est temps de saisir que ce n’est pas avec le numérique que nous avons un problème, mais avec le politique"
8/8 "C’est plus fondamentalement la confiance en ce qui constitue notre Monde commun qui est remise en cause, c’est ce que recouvre le «nous» qui est disputé, ce sont, enfin, la pluralité, l’horizon et les moyens de notre coexistence qu’il convient de questionner dès à présent"
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