2/ Comment optimiser vos masques faits maison pour assurer une protection collective (pas se protéger soi)? Les masques les mieux faits comportent deux couches non tissées, fibreuses, dans un tissu agréable à l'intérieur et joli à l'extérieur.
3/ La couche fibreuse la plus près de votre visage doit être hydrophile (ça doit s'imbiber d'eau) de sorte à absorber votre sueur et rendre le masque supportable, en permettant le refroidissement évaporatif. La couche fibreuse externe, polymérique, doit être hydrophobe.
4/ Il y a plein de matériaux industriels que vous pouvez avoir chez vous - sacs d'aspirateurs, serviette éponge, par exemple: les tutos abondent. Si vous avez un spray d'eau (un "pshit" de jardinage, un spray de rafraichissement), vous pouvez tester votre assemblage de couches…
5/ Les couches fibreuses ne doivent pas s'effondrer comme des cheveux mouillés lorsqu'on les nettoie à l'eau oxygénée ou détachant ménager à l’oxygène actif (10cl dans un 1l). Le mieux reste le four très doux (70°, 15 minutes ?) pour ne pas endommager le réseau fibreux.
6/ Il faut mettre des GANTS car le contact est la voie de contamination principale. Il faut réfléchir et apprendre comment on enlève des gants et quand, comment on enlève son masque, et quand. Les tutos sont bien mais il ne faut pas mémoriser mais comprendre.
7/ Beaucoup plus facile que le permis de conduire de se figurer ce qui a pu toucher une surface contaminée ou se contaminer par aérosol, et retrouver comment faire les choses, dans quel ordre.

Se laver les mains avant et après avoir enlevé le masque par les élastiques.
8/ Parmi les matériaux que vous avez peut-être chez vous, qui remplacent les fibrer, des nappes en "spunbond" i.e. en polypropylène intissé.
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