J'erre depuis, dans 1 triste mélancolie, ne sachant où aller, ni à qui parler.

Une errance solitaire qui fait rejaillir toutes les douleurs que l'on croyait à jamais enfouies.

"Voici venu le temps de nous en aller. Moi pour mourir, toi pour continuer à vivre. Qui de toi ou de moi a le meilleur destin? C'est cela chose incertaine pour nous tous, sinon pour la divinité".

La chute n'est plus libre! Elle est désormais contrôlée et ça renverse la perspective face à l'inéluctable!

Le temps avale toutes nos amitiés, nos illusions et nos espérances. Il nous plonge dans un tête-à-tête dévastateur avec notre conscience.

Dormir, l'esprit tourmenté. Se réveiller, le corps concassé et devoir affronter une journée interminable. Cette vie!

L'Homme doit assumer son désir dans ce qu'il a de terrible et de douloureux! Le faible est celui qui fuit la réalité dans ce qu'elle est. Il a besoin de succédanés moraux, religieux... pour vivre.

Trouver la paix intérieure, à l'heure des tourments, des doutes et des désillusions!

"...L'existence oscille, comme une pendule, (...) de la souffrance à l'ennui". Schopenhauer.

Vivre, c'est de la RÉSILIENCE!

Je vis de souvenirs,
Oeillets écarlates qui subliment mes sens
Ronces épineuses qui lacèrent mon âme.