« Car le sentiment qui nous unit s’est formé de tant de choses, qu’il ne se peut comparer à aucun autre. Le monde n’y comprendra jamais rien, tant mieux, nous nous aimerons et nous nous moquerons de lui »
« Mais je songe que je t’aime, qu’un mot de toi pourra toujours décider de ma vie, et que le passé tout entier se retourne en l’entendant »
« il faut que tu m’écrives souvent, que me laisses t’écrire ma vie à mesure que je vivrai. Songe à cela, je n’ai que toi, j’ai tout nié, tout blasphémé, je doute de tout, hormis de toi. »
« mais tu es aussi sincère que tu es noble et orgueilleuse. Voilà pourquoi je crois en toi et que je te défendrai contre le monde entier jusqu’à que je crève. Maintenant qui voudra peut me tromper, me maltraiter et me déchirer, je puis souffrir, je sais que tu existes »
« Je m’en vais faire un roman. J’ai bien envie d’écrire notre histoire ; il me semble que cela me guérirait et m’élèverait le coeur »
« Il n’y a au monde que toi à qui je puisse parler de toi - pas une ami - pas un être - et qui d’ailleurs en serait digne ? Au milieu de mes chagrins, je sens que j’ai un trésor dans le coeur, que je ne puis l’ouvrir à personne. »
« Toutes les fibres de mon corps voudraient s’en détacher pour aller à elle et la saisir ; toutes les nobles sympathies, toutes les harmonies du monde nous ont poussés l’un vers l’autre , et il y a entre nous un abîme éternel »
« Que mon souvenir n’empoisonne aucune des jouissances de ta vie, mais ne laisse pas ces jouissances détruire et mépriser mon souvenir »
« Aime donc mon Alfred, aime pour tout de bon. Aime une femme jeune, belle, et qui n’ait pas encore aimé, pas encore souffert. Ménage-la et ne la fait pas souffrir. Le coeur d’une femme est une chose si délicate quand ce n’est pas un glaçon ou une pierre »
« peut-être m’as tu aimée avec peine, pour aimer une autre avec abandon.Peut-être celle qui viendra t’aimera-t-elle moins que moi,et peut-être sera-t-elle plus heureuse, plus aimée. Il ya de tels mystères dans ces choses,et Dieu nous pousses dans des voies si neuve et imprévues»
« Mon coeur reste encore et restera toujours sensible et irritable, prêt à saigner abondamment au moindre coup d’épingle. Mais je vois aussi la main de Dieu qui s’incline vers moi et qui m’appelle vers une existence durable et calme »
«Il ne souffre pas, lui ; il n’est pas faible, il n’est pas soupçonneux, il n’a pas connu les amertumes qui t’ont rongé le coeur, il n’a pas besoin de ma force, il a son calme et sa vertu, il m’aime en paix, il est heureux sans que je souffre sans que je travaille à son bonheur -
-Eh bien moi, j’ai besoin de souffrir pour quelqu’un, j’ai besoin d’employer trop d’énergie et de sensibilité qui sont en moi. J’ai besoin de nourrir cette maternelle solitude qui s’est habitué à veiller sur un être souffrant et fatigué »
« Prie pour moi, quoi qu’il doive arriver, plains moi, je t’ai connue un an trop tôt. J’ai cru longtemps à mon bonheur, à une espèce d’étoile qui me suivait. Il en est tombé une étincelle de la foudre sur ma tête, de cet astre tremblant »
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