Profitons de cette période de confinement pour faire des threads sur films/séries vus pendant tout ce temps ! Comme ça, ça donnera des conseils (ou pas) de choses à regarder !
1 - SHORT CUTS de Robert Altman

J'adore, d'habitude, prendre mon temps et me perdre en compagnie des personnages d'Altman mais étonnamment, ce film-choral n'a pas réussi à m'emporter en raison d'un manque d'empathie. Mais respect à cette galerie de comédiens (Jack Lemmon ♥️).
2 - LES FUNÉRAILLES DES ROSES de Toshio Matsumoto.

Belle découverte ! Une exposition de la culture Queer japonaise servie par une mise-en-scène pop confrontée à un parcours tragique particulièrement violent.
3 - PROBLEMOS de Éric Judor

Rigoler d'une pandémie en imaginant ses conséquences de façon comique, c'est le pari réussi de cette comédie culte signée Éric Judor. Méchant et drôle, à ne manquer sous aucun prétexte.
4 - SAFE de Todd Haynes

Démarrant comme un drame sur les suburbs, SAFE est un portrait halluciné d'une victime de la pollution jouée par l'extraordinaire Julianne Moore. En parfait raccord avec DARK WATERS, sorti récemment.
5 - THE BELKO EXPERIMENT de Greg McLean

Série B angoissante, produite par James Gunn, où un BATTLE ROYALE fait office de sordide Team Building.
6 - LA FORTERESSE CACHÉE de Akira Kurosawa

Quel régal ! Un film d'aventure épique, filmé en Cinémascope, avec son lot de rebondissements et de personnages passionnants. Avec en prime, la classe de Toshiro Mifune.

On voit ce qui a ici influencé George Lucas pour créer STAR WARS.
7 - BRIGHTBURN de David Yarovesky

L'histoire de Superman si il était devenu Patrick Bat(e)man. Assez vicieux par moments (c'est gore), une série B divertissante malgré une narration assez plate.
8 - MANDERLAY de Lars von Trier

Prolongement de DOGVILLE, Lars von Trier continue de monter son théâtre pessimiste d'une Amérique ravagée par son hypocrisie. Moins percutant que son premier volet, cette suite intéresse tout de même par la densité de son sujet.
9 - LES MUSICIENS DE GION de Kenji Mizoguchi

Drame poignant signé Mizoguchi, dénonçant une société patriarcale au temps de l'après-guerre.
10 - IL FAUT SAUVER LE SOLDAT RYAN de Steven Spielberg

L'une des représentations les plus terrifiantes de la guerre que j'ai pu voir dans un film. Pas de mots.
11 - COPIE CONFORME de Abbas Kiarostami

Déjà envie de me replonger dedans. Balade énigmatique basé sur une rencontre, avec en prime une sublime balade dans un village festif qui donne des airs de "Voyage en Italie". Puis Juliette Binoche ♥️
12 - ANACONDA de Luis Llosa

J'aimais déjà pour son côté série B honnête et divertissante mais alors là performance hallucinée de Jon Voight en bad guy, c'est un bonheur !
13 - HONEY BOY de Alma Har'el

Mouais. Du mal à comprendre la hype outre-atlantique autour de ce film. Exercice égocentrique qui tourne en rond, conduit par un jeu cabotin insupportable.
14 - CONVERSATION SECRÈTE de Francis Ford Coppola

Thriller complètement paranoïaque sur l'omniprésence de la surveillance. C'est aussi un magnifique portrait sur la solitude.
15 - CONTAGION de Steven Soderbergh

Excellent thriller glacé par la mise-en-scène informatif de Soderbergh et l'écriture de Scott Z.Burns. Loin du sensationnalisme, il imagine l'état d'une pandémie avec tous ses acteurs (médecins, chercheurs, citoyens) pour un résultat glaçant.
16 - LA PLATEFORME de Galder Gaztelu-Urrutia

Le côté "ça fait réfléchir" du projet me faisait peur, craignant une fable pompeuse à la HIGH-RISE. Cependant, on obtient au final un thriller violent fort efficace, sachant aller à l'essentiel et qui "ne laisse pas sur sa faim".
17 - L'ÉCHANGE de Clint Eastwood

Eastwood signe un drame sombre, dépeignant une Amérique aveuglée par un déni propulsé par des normes patriarcales. Toujours la même chose chez Clint : c'est fou qu'il arrive à être si grandiose en restant d'une impeccable modestie.
18 - SAW de James Wan

C'était saw-porifique.
19 - LA GRAINE ET LE MULET d'Abdellatif Kechiche

Le projet d'un homme qui va impliquer toute sa famille, c'est de ce point de départ que commence l'histoire raconte Kechiche pour qu'il nous balade ensuite de personnages en personnages dans les rues ensoleillés de Sète. Sublime.
20 - MISTRESS AMERICA de Noah Baumbach

Conclusion d'un cycle qu'on pourrait appeler "Millenials désenchantés", MISTRESS AMERICA est une époustouflante comédie amère sur une jeunesse auto-centrée. Mention spéciale à son final, dirigé vers une violente screw-ball comedy.
21 - LES CHAUSSONS ROUGES de Michael Powell et Emeric Pressburger

Est-ce possible de tomber amoureux d'un film ? Ce drame, où le rêve d'une danseuse se transforme en une désillusion par l'emprise de deux hommes, est prodigieux. Le merveilleux du Technicolor côtoie le cauchemar
22 - À LA POURSUITE D'OCTOBRE ROUGE de John McTiernan

Merci du conseil @victorsaintmac, c'était vraiment sympa comme thriller sous-marin haletant.
23 - RIO BRAVO de Howard Hawks

Si l'ensemble m'a paru (très) long, il y a une humanité désarmante qui coule dans le Western vu selon Hawks. En cela, le film se révèle remarquable dans son écriture.
24 - LA VIE D'ADELE d'Adbellatif Kechiche

Je ne l'avais pas revu depuis sa sortie au cinéma, en 2013. Un drame bouleversant sur une quête d'identité percutée par les regards d'autrui. Je ne me rappelais pas de la violence traînant tout du long à l'encontre d'Adèle. Phénoménal.
25 - LES IDIOTS de Lars von Trier

Qu'est-ce qu'on se bidonne avec Lars von Trier. Excellente appropriation du Dogme 95 par le cinéaste, pour un résultant provoquant un impressionnant malaise.
26 - LE SACRIFICE d'Andreï Tarkovski

Première expérience avec le cinéma du réalisateur. Cet adieu d'un auteur à son monde aurait pu m'émouvoir. Malheureusement, l'ensemble m'a laissé en froid par une forme rigide. Peut-être n'étais-je pas dans un bon mood pour le voir.
27 - BATTLE ROYALE de Kinji Fukasaku

Pas revu depuis le collège, le film me sidère par sa redoutable efficacité. Une satire au concept terrifiant, servi par une réalisation dynamique et haletante. Vraiment le film-culte par excellence.
28 - THIS MUST BE THE PLACE de Paolo Sorrentino

Deux heures de Sean Penn grimaçant une caricature de Robert Smith pour un road-movie douteux. Quelle tristesse pour la si géniale chanson des Talking Heads.
29 - THE HUNT de Craig Zobel

Encore une fois, Blumhouse produit une excellente satire. Ici, un jeu de massacre n'épargnant personne dans une Amérique divisée. Très bonne réussite !
30 - HABEMUS PAPAM de Nanni Moretti

HABEMUS PAPAM est un film profondément émouvant pour son humanité. Une humanité qui peut rayonner dans une institution stricte (cette scène du volley-ball ❤️) ou sombrer quand elle se confronte aux névroses.
31 - A BITTERSWEET LIFE de Kim Jee-woon

Thriller sur la vengeance à la mise-en-scène virtuose, décoiffant par son action brutal et le charisme indéniable de Lee Byung-hun.
32 - MORSE de Tomas Alfredson

Petite claque dans la tronche là. Tomas Alfredson livre un coming-of-age movie déstabilisant sur la figure de la monstruosité. C'est aussi attachant que terrifiant à suivre.
33 - ARIZONA JUNIOR de Joel et Ethan Coen

Comment s'adapter aux normes de la société quand on est un braqueur multi-récidiviste ? Avec empathie et innocence, les frères Coen imaginent cette situation avec un Nicolas Cage éperdument dévoué à son amour pour pour Holly Hunter.
34 - THE BARBER de Joel Coen

Une nouvelle fois, les frères Coen nous racontent une ruée vers l'or qui coule vers une spirale criminelle sans merci. En plus de rendre admirablement hommage au film-noir, le noir-et-blanc de Roger Deakins nous baigne dans cette Amérique inquiète.
35 - SONATINE de Takashi Kitano

Des airs de vacances pour un film de gangsters ultra-violent ? C'est ce que propose, de façon surprenante, le magnifique SONATINE de Takashi Kitano. Des moments solaires d'un calme, dissimulant une pure noirceur.
36 - LOIN DU PARADIS de Todd Haynes

Un bijou 💕
37 - LOVELY BONES de Peter Jackson

Définitivement pas ma came. J'espérais quelque chose d'aussi fantastique que CRÉATURES CÉLESTES pour obtenir au final un objet d'un kitsch peu attachant à suivre.
38 - STILL WALKING de Hirokazu Kore-eda

D'une humanité à couper le souffle, Hirokazu Kore-eda évoque avec luminosité le thème des non-dits dans le cercle familial. Une tranquillité parfois réconfortante, parfois déconcertante, confrontée à la gravité des tragédies.
39 - MODEL SHOP de Jacques Demy

Ici, Demy s'intéresse à la jeunesse américaine et ses incertitudes. Ce spleen en voiture, dans les rues de Los Angeles, s'avère magnifique.
40 - PRÉSENTATEUR VEDETTE : LA LÉGENDE DE RON BURGUNDY de Adam McKay

Ah. Ce temps où ce réalisateur signait d'excellents films...
41 - REVIENS-MOI de Joe Wright

Exceptionnel. Joe Wright signe un mélodrame grandiose où une romance tragique impose une réflexion vertigineuse sur l'histoire : celles qui se déroulent dans nos vies, celles que nous croyons percevoir, celles que nous espérons. C'est fort.
42 - PIQUE-NIQUE À HANGING ROCK de Peter Weir

Le "Qui a tué Laura Palmer ?" du début du 20ème siècle. D'abord un enchantement, puis un cauchemar endeuillé, ce film de Peter Weir échappe à notre logique pour livrer une histoire purement sensorielle. Troublant mais sublime.
43 - MAURICE de James Ivory

Drame sensible évoquant l'homophobie en Angleterre, MAURICE émeut par le parcours complexe de ses deux héros liés et joués avec passion par James Wilby et Hugh Grant.
44 - LA TAUPE de Tomas Alfredson

Du cinéma british 100% classieux pour un thriller d'espionnage assez froid (quitte à perdre le spectateur, parfois) où l'enquête importe moins que les états d'âmes de ces espions.
45 - TOGO de Ericson Core

Premier film vu sur #DisneyPlus. Une aventure incroyable tirée de faits réels. Malgré un côté "cheap", le film surprend agréablement par ses thèmes crépusculaires. Puis c'est Willem Dafoe avec des chiens quoi, comment ne pas aimer ?
46 - MONSTRES ET COMPAGNIE de Pete Docter

D'une satire habile du monde du travail à un hommage aux films de monstres rempli de blagues et de tendresse, MONSTRES ET COMPAGNIE s'impose comme l'un des sommets de Pixar.
47 - LA NUIT DU CHASSEUR de Charles Laughton

Qu'il est dommage que Charles Laughton n'ait réalisé qu'un seul film parce que, quel chef d'oeuvre ! Un puissant thriller expressionniste, porté par un ténébreux Robert Mitchum, dépeignant une Amérique ravagée par ses contradictions.
48 - MATT HELM RÈGLE SON COMTE de Phil Karlson

Si vous avez tous vu (et aimé, j'espère) ONCE UPON A TIME ...IN HOLLYWOOD, vous reconnaîtrez ce film.

Le charme de l'esthétique pop 60's est présent, mais se dissipe en raison d'un sexisme décomplexé et de lourdes interludes.
49 - RENCONTRES DU TROISIÈME TYPE de Steven Spielberg

Sidéré par la puissance émotionnelle d'un tel chef d'œuvre. Un magnifique film de science-fiction sur la croyance et l'envie de découvrir d'autres horizons. Avec en prime, une sublime réflexion introspective de Spielberg.
50 - WAKING SLEEPING BEAUTY de Don Hahn

Disney sous l'ère Eisner/Katzenberg, c'était pas joli joli derrière les coulisses...

Passionnant documentaire rendant hommage aux artistes qui ont permis à la compagnie de se relever, malgré l'énorme combat d'égos des patrons.
51 - TIGERTAIL de Alan Yang

Réalisateur pour des séries américaines (Parks and Recreation, entre autres), Alan Yang se rapproche de l'expérience MASTER OF NONE pour un premier long-métrage touchant dans son intimité, relatant une difficile histoire d'intégration aux USA.
52 - THE BLACK CAULDRON de Ted Berman et Richard Rich

Un peu de Ridley Scott, de Tolkien et beaucoup d'Excalibur. On pourrait croire à une expérimentation de Ralph Bakshi mais pourtant, on est bien face à un film des studios Disney. Et c'était magique, sombre et sublime.
53 - HOUSE de Nobuhiko Ōbayashi

Mood :
54 - SPIELBERG de Susan Lacy

Sublime masterclass. Les confessions humbles et touchantes d'une légende accompagnés d'une étude assez riche de sa filmographie et d'un casting cinq étoiles.

(De plus, elle évoque largement ma période préférée de son Oeuvre : les années 2000 ❤️)
55 - LA GUERRE DES MONDES de Spielberg

L'une des oeuvres, à mon sens, les plus sombres dans la carrière du réalisateur. L'humanité rendue la plus vulnérable possible, dans une situation de panique intense, avec des images convoquant indéniablement le traumatisme du 11 Septembre.
56 - AUX FRONTIERES DE L'AUE de Kathryn Bigelow

Qu'est-ce que j'aime les séries B de Kathryn Bigelow. Ici, on a droit à un étrange croisement entre le western et le fantastique pour relire le mythe du vampire et l'implanter dans le Southern Gothic.
57 - SEVEN DAYS IN HELL

Passion : voir Andy Samberg jouer les douchebags en puissance. Délirant mockumentary se permettant tous les excès.
58 - MINORITY REPORT de Steven Spielberg

Un thriller d'anticipation ahurissant. En adaptant K.Dick, Spielberg utilise la fable futuriste pour parler de l'état de son pays. Inquiétant et spectaculaire.
59 - SERPICO de Sidney Lumet
60 - FORTE de Katia Lewkovicz

Sans être inoubliable, ce film co-écrit par Melha Bedia réussit à être attachant par la bonne humeur de ses personnages, qui se cherchent tout du long.
61 - MEURTRE MYSTÉRIEUX A MANHATTAN de Woody Allen

Pour moi, il y a 2 types de films de Woody Allen : ceux où l'on se perd avec passion dans les névroses de ses personnages. Puis il y a ceux insignifiants, avec un scénario étirée en 2h. Celui-là entre dans la deuxième catégorie
62 - LA TERRE ET LE SANG de Julien Leclercq

Efficace et sans concession, cette série B français sortie aujourd'hui sur Netflix accroche par sa tension permanente. Le tout porté par un impressionnant Sami Bouajila.
63 - DINGO ET MAX : LE FILM de Kevin Lima et Paul Breezy

L'équivalent animée de CLUELESS. Je ne plaisante pas. Avec un film qui a pour titre DINGO ET MAX : LE FILM, il est surprenant de se retrouver devant un teen-movie très juste sur les relations père-fils.
64 - QUI VEUT LA PEAU DE ROGER RABBIT ? de Robert Zemeckis

Les films de Zemeckis ont toujours été conduits par deux idées opposés qui finissent par s'accorder ensemble. Le film-noir, d'habitude adulte, donne à l'animation le rôle de symbole d'un retour à l'insouciance. Brillant.
65 - RIEN QUE POUR VOS CHEVEUX de Dennis Dugan

Adam Sandler, ce super-héros de la comédie américaine. Avec un sujet touchy pour de la comédie ; Dugan, Sandler et Apatow parviennent à signer une comédie jouissive par ses gags gras mais aussi son message de réconciliation.
66 - MISSION TO MARS de Brian De Palma

On le mentionne en tant que "film maudit" mais le manque de budget assez flagrant n'enlève en rien la puissance optimiste de ce film souvent "oublié" du réalisateur. Le regard de Gary Sinise et la musique de Morricone font des merveilles.
67 - 21 JUMP STREET de Phil Lord et Chris Miller

À la fois relecture du buddy-movie et exercice auto-analytique sur la production américaine et son rapport à l'époque, 21 JUMP STREET (et aussi sa suite) est une merveille de comédie pop.

(Channing Tatum, tu manques au cinéma)
68 - FAST AND FURIOUS de Rob Cohen

Donc en fait, la mythologie de la "Family" part d'un remake bourrin de POINT BREAK avec des voitures.
69 - JFK de Oliver Stone

Monumental. Un film-dossier grandiose où pendant trois heures, Stone est en quête de vérité dans un labyrinthe politique. Et si le cinéaste exprime clairement son point de vue, il manie la narration pour constamment se remettre en question. Fabuleux.
70 - THE PLAYER de Robert Altman

Génial satire où Altman filme un Hollywood à bord de l'implosion, ignorant la réalité pour écrire son propre monde. Un film mordant sur le privilège, incarné par un Tim Robbins parfait en requin impuni, qui manie parfaitement l'art du caméo.
71 - L'INSPECTEUR NE RENONCE JAMAIS de James Fargo

Si Harry Callahan ne renonce jamais, il a en revanche totalement craqué. Poursuites en courses-à-pieds interminables, règlement de comptes au bazooka, Harry contre le monde.

C'était quelque chose...
72 - SIXIEME SENS de M.Night Shyamalan

Ce n'est pas le film auquel je m'attendais, même en connaissant le cinéma de Shyamalan. Plutôt qu'un film d'épouvante, ce film tend remarquablement vers le drame familial. Avec toujours, cette croyance du réalisateur à l'extraordinaire.
73 - LES AVENTURES DE TINTIN : LE SECRET DE LA LICORNE de Steven Spielberg

L'art du mouvement offert au dessin. Un Spielberg virtuose, beaucoup trop sous-estimé.
74 - NATIONAL GALLERY de Frederick Wiseman

Un film de Wiseman, ça pourrait durer 3, 4 ou 8 heures, ce sera toujours aussi merveilleux.
75 - TYLER RAKE de Sam Hargrave

Ma foi, pour le samedi soir, c'est très sympathique. Très imparfait, c'est un premier long-métrage qui surprend toutefois pour sa maîtrise de l'action.
76 - PHILADELPHIA de Jonathan Demme

C'est un fait : parmi les réalisateurs américaines les plus talentueux à Hollywood, on oublie trop souvent de citer le brio de Jonathan Demme et ce qu'il a apporté au cinéma.
77 - LE PRESTIGE de Christopher Nolan

Le chef d'oeuvre de Nolan, non ? Une formidable réflexion sur la création, le dévouement qu'il implique et son impact moral. De plus, c'est aussi spectaculaire et épatant qu'un tour de magie.
78 - CRIMES ET DÉLITS de Woody Allen

Ce plan m'a fait comprendre que l'on était à une antithèse de MANHATTAN. Woody Allen signe une histoire souvent brillante (la partie avec Landau), parfois barbante (la partie avec Allen) sur l'impunité. Ce qui est un peu ironique, d'ailleurs.
79 - SANS SOLEIL de Chris Marker

Hâte de lire de multiples analyses pour prolonger cette expérience et digérer tout cela. Passionnant essai qui pense sur les images que l'on voit tout les jours, les images de l'Histoire et des histoires. Hypnotisant montage.
80 - LA FAMILLE WILLOUGHBY de Kris Pearn

Pour jouer dans le jeu des comparaisons, c'est l'univers des Royal Tenenbauls qui rencontrerait l'humour de la famille Addams. Très prévisible dans son écriture mais c'est plutôt attachant.
81 - DESTINATION FINALE de James Wong

Je m'attendais à un simple blockbuster d'horreur, je me retrouve au final devant un film assez cruel confrontant des adolescents à la peur de la mort.

(Par contre, c'est pire que South Park niveau allusion à John Denver)
82 - THE WAY BACK de Gavin O'Connor
83 - SUDDEN IMPACT de Clint Eastwood

Quatrième volet brillant de L'INSPECTEUR HARRY. Eastwood accentue les ambiguïtés de son personnage éponyme en les amenant ailleurs. Le polar devient un rape and revenge haletant, où Callahan s'efface pour laisser place à Sondra Locke.
84 - LA DERNIÈRE CIBLE de Buddy Van Horn

Conclusion ratée pour l'Inspecteur Harry, faute à un manque de recul frolant le nanar. Cela dit, si on le prend dans le cadre de la parodie non-assumée, cette satire ringarde du monde des médias et du cinéma d'épouvante fait sourire.
85 - GREETINGS de Brian De Palma

Du mal à accrocher au manque de structuration du film, mais GREETINGS est amusant dans sa façon de convoquer les thèmes de prédilections de De Palma (on pense à BLOW-OUT, on pense à REDACTED aussi) de manière comique.
86 - ROCKY II de Sylvester Stallone

Une suite réussie qui interroge son héros, lui impose plusieurs combats (social, public, marketing) pour une sortie triomphante. Puis cette émotion galavanisante à la fin ❤️
87 - SPINAL TAP de Rob Reiner

Parfois, ça arrive, tu découvres un classique de la comédie et tu passes complétement à côté.
88 - ROCKY III de Sylvester Stallone

L'épisode des bouleversements. La victoire du précédent volet a permis à Rocky d'acquérir une nouvelle réputation, plus élevée. Avant de voir tout cela s'envoler par une incertitude, incarnée par la force colérique de Clubber Lang.
89 - THE CHASER de Na Hong-jin
90 - ROCKY IV de Sylvester Stallone

Le "Jump the Shark" de Rocky ? On dirait que Ronald Reagan a pris sa caméra pour filmer des clips MTV avec Stallone qui s'entraîne, un robot et James Brown pour faire plaisir aux jeunes. C'est fascinant.
91 - ROCKY V de John G. Avildsen

L'idée d'un Rocky rendu complètement vulnérable était intéressante. Mais c'est raconté avec une mollesse si agaçante que l'on décroche complètement.
92 - REBECCA de Alfred Hitchcock
93 - ROCKY BALBOA de Sylvester Stallone

Quelle magnifique conclusion à un parcours extraordinaire. Stallone signe un bilan déchirant, philosophant avec humanité sur le passage du temps.
94 - LE PROCÈS DU SIÈCLE de Mick Johnson

Un film-dossier réussi qui, malgré des longueurs, parvient à montrer son propos d'une grande importance par une pédagogie passionnante.
95 - PINOCCHIO de Matteo Garone

Excellente surprise ! Le cinéma de Garrone me laissait froid par sa complaisance. Il délaisse cela ici pour raconter un conte avec émerveillement et baroque.
96 - LA DOUBLE VIE DE VÉRONIQUE de Krzysztof Kieślowski

Que ça fait du bien de voir des films qui t'emportent comme dans un rêve, avec ses moments de sublimations et d'autres qui peuvent te perdre. Très belle histoire sur le destin et ses multiples chemins.
97 - GLADIATOR de Ridley Scott

Je dirais juste que si vous voulez un bon film de 2h40 avec un Russel Crowe héroïque et un chant de Lisa Gerralt, autant regarder RÉVÉLATIONS de Michael Mann. Et si vous voulez un bon Ridley Scott, regardez plutôt BLADE RUNNER ou CARTEL.
98 - PLAY de Ruben Ostlund

En s'inspirant d'un fait réel, le réalisateur de THE SQUARE agit encore comme un sale gosse en parlant de préjugés et de confrontations sociales pour un résultat brillant mais dérangeant. A voir sur Arte !
99 - FOUS D'IRÈNE des frères Farrelly

Les comédies des frères Farrelly sont prodigieuses pour être aussi irrévérencieuses et sensibles. ❤️
100 - LE BONHEUR de Agnès Varda

Agnès Varda : 1 - Patriarcat : 0
101 - THELMA ET LOUISE de Ridley Scott

D'habitude misanthrope, Ridley Scott se révèle génialement lumineux par ce récit bouleversant sur une amitié émancipatrice fuyant touts regards et codes du patriarcat. Magnifique.
102 - CODE INCONNU de Michael Haneke

Haneke excelle à nous enseigner comment percevoir une histoire. En mêlangeant des moments instantanés de vie, sans réel cohérence, il nous aide à avoir comment un incident sans aucune écoute peut avoir de grandes conséquences.
103 - KINATAY de Brillante Mendoza

Une balade nocturne vers l'horreur absolu. Voilà ce que propose tout simplement Brillante Mendoza avec un personnage principal au regard passif. Si le malaise est là, du mal en revanche à trouver un intérêt.
104 - GANGS OF NEW YORK de Martin Scorsese

Oeuvre épique de l'un des réalisateurs admirant le plus New York, GANGS OF NEW YORK est un film percutant sur la construction violente d'une société. Incroyable Daniel Day-Lewis.
105 - ALIENS de James Cameron

Le premier ALIEN permettait à Ridley Scott d'explorer avec génie sa misanthropie dans la science-fiction. Dans cette suite grandiose, James Cameron expérimente ses thèmes favoris (l'homme et la technologie) pour un grand spectacle réussi.
106 - ALIEN 3 de David Fincher

Une bande-démo convaincante pour présenter la filmographie de David Fincher (son imagerie, son pessimisme) mais qui peine à captiver au bout d'une heure et une interminable partie de cache-cache.
107 - ALIEN RESURECTION de Jean-Pierre Jeunet

Quand tu laisses une telle franchise à Jean-Pierre Jeunet, évidemment que ça va partir en roue libre. Quatrième volet bizarre, qui fait du surplace par des moments perchés et qui interroge sur la nécessité d'un quatrième opus.
Et c'est avec ALIEN que ce thread prend fin !
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