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Notre époque est marquée par le déclin de l'universalisme libéral au profit, soit, d'autres universalismes (Islam politique, écologie politique), soit de particularismes dépourvus d'universel (décoloniaux).
J'aurai le plaisir d'en parler dans un entretien avec @Constance_____P. https://twitter.com/ARosencher/status/1234874571653894147
J'aurai le plaisir d'en parler dans un entretien avec @Constance_____P. https://twitter.com/ARosencher/status/1234874571653894147
Le grand défi est celui d'une synthèse entre universel et particulier, entre humanité globale et culture spécifique.
D'où le libéralisme particulariste que j'appelais à développer dans mon dernier article.
D'où le libéralisme particulariste que j'appelais à développer dans mon dernier article.
L'universel sans particularisme est despotique, car il n'est que vérité incarnée.
Incapable de percevoir que s'il y a bien un genre humain, dont il faut respecter tous les membres, il n'y a pas qu'une seule façon de vivre l'humanité, culturellement, économiquement, politiquement
Incapable de percevoir que s'il y a bien un genre humain, dont il faut respecter tous les membres, il n'y a pas qu'une seule façon de vivre l'humanité, culturellement, économiquement, politiquement
Le particularisme sans universel consiste à morceler le monde, sans accepter notre lot commun : celui d'être des hommes.
C'est briser ce bien commun et le limiter l'horizon de la seule culture des uns et des autres.
C'est briser ce bien commun et le limiter l'horizon de la seule culture des uns et des autres.
Alors en quoi consiste la synthèse ?
C'est d'avoir une doctrine qui a vocation à s'adresser et à s'intéresser au monde entier, soit l'universel. Mais qui cultive son universalisme dans sa culture, dans son identité, dans son particularisme sans chercher à s'imposer.
C'est d'avoir une doctrine qui a vocation à s'adresser et à s'intéresser au monde entier, soit l'universel. Mais qui cultive son universalisme dans sa culture, dans son identité, dans son particularisme sans chercher à s'imposer.
Si Mozart est universel dans la musique, c'est d'abord parce qu'il est Mozart, qui s'entretient dans son individualité, dans son particularisme propre, et qui ne cherche pas à ce que tout le monde soit Mozart.
Si tous les musiciens étaient Mozart, plus personne ne percevrait d'universel quelconque, son caractère spécifique qui s'adresse à l'ensemble de l'humanité.
Et c'est le grand reproche que j'ai à adresser aux libéraux actuels, cette incapacité à penser le particularisme. Une doctrine qui ne reste que dans une fausse vision dans l'universel.
Un libéralisme incapable de parler d'identités, de cultures, de frontières.
Un libéralisme incapable de parler d'identités, de cultures, de frontières.
Non pas parler de cultures ou de frontières pour se couper du monde, pour rejeter la part d'humain en l'autre. Mais parce que le véritable universel ne passe que par une culture particulière.
Excellente @CarolineFourest qui présente deux types d'anti-racistes : les universalistes et les particularistes sur #GGRMC.
