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THREAD SUR LA MYTHOMANIE : Alors déjà bonsoir, et j’aimerais bien vous parlez aujourd’hui de la mythomanie, qui est une maladie mentale extrêmement diabolisée
Déjà il faut définir les termes : la mythomanie c’est la compulsion de mentir, qui désigne le mensonge à répétition qui va bien au-delà des mensonges ordinaires.
Aussi une personne mythomane n’a pas conscience qu’elle l’est, ou alors cette conscience est très réduite. Ça va au-delà de sa compréhension, ne peut s’en rendre compte et elle peut pas s’en empêcher. D’ailleurs en tant que mythomane, on croit à nos mensonges.
Faut aussi que j’explique un fait : Dans la vie, tout le monde ment, mais ce sont des petits mensonges qui n’auront pas d’impacts lourds sur votre vie. Y’a aussi le mensonge utilitaire qui est le fait de mentir pour arriver à ses fins.
Mais la mythomanie n’a rien à voir avec ça. Une personne mythomane ment parce qu’elle y prend du plaisir. Même s’il existe différents degrés, la base reste un peu la même partout : De s’inventer une autre vie que la sienne. Elle se crée une autre réalité et est persuadée de la-
véracité de ce qu’elle invente. Pas pour faire son intéressant.e mais pour « échapper » plutôt à sa réalité.
Again, les mythomanes croient en leurs mensonges, et ils auront tendance mentir encore plus, et raconter des histoires encore plus énormes que plutôt que de faire face à la réalité. Ils ne supportent pas d’être confrontés à leurs mensonges.
comme exemple d’un célèbre mythomane : Jean-Claude Romand. Il a menti pendant 18 ans à ses proches sur sa vie en s’inventant une profession de médecin à l’OMS et quand ils l’ont découvert et mit fasse à ses mensonges, il a assassiné sa femme, ses enfants et ses parents avant de-
-tenter de se suicider en 1993
D’ailleurs, il faut savoir que la mythomanie ne peut pas être diagnostiquée qu’à partir de l’adolescence ou l’âge adulte. Les enfants sont exclus car ils sont considérés comme des menteurs physiologiques.
Les causes de la mythomanie sont diverses, mais il y’en a certaines qui reviennent souvent et qui sont beaucoup pointés par les psychiatres : un déficit de l’amour de soi.
C’est souvent lié aux traumatismes émotionnels ou sexuels. « Les psychiatres établissent aussi des liens avec la personnalité multiple : on pourrait imaginer que le mythologique ne ment pas complètement, et que ce sont différentes personnalités qui s’expriment. »- Michel Lejoyeux
C’est une maladie difficile à traiter, étant donné qu’elle ne peut pas être traiter avec des médicaments et mener un travail analytique. Le problème de la mythomanie c’est que les personnes concernées ne peuvent pas reconnaître qu’elles le sont.
La base de l’interaction sociale est le fait qu’on ne ment pas, et il est difficile d’avoir un suivi psychologique avec une personne qui ne peut pas s’empêcher de mentir.
Now, je vais parler de mon expérience par rapport à la mythomanie. Alors vu que je sais pas comment introduire le bail je vais le dire clairement : On m’a diagnostiqué mythomane à léger degré il y’a 3 ans après avoir fait une tentative de suicide
En gros, je vais pas rentrer dans les détails mais c pour vous donner une idée : pendant 5 ans je me suis créé un petit frère, de qui je parlais sans cesse et à qui j’ai inventé une personnalité. J’étais persuadée qu’il existait
Sauf que mes amies de l’époque l’ont découvert et quand ils m’ont mit face à la réalité en me traitant de sale menteuse et j’en passe, j’ai pas supporter et ça m’a trop mal alors j’ai préféré mettre fin à mes jours plutôt que d’affronter que le fait que j’étais fille unique
ça m’a totalement détruite mais maintenant j’essaye de reconstruire ma vie sans mon « frère », à qui je m’étais énormément attachée. Dans mon cas c’est lié au traumatismes émotionnels
Je mens toujours, parce que c’est plus fort que moi, mais j’essaye de me limiter, j’arrive à en parler parfois sans mentir avec ma psy du coup je suis plutôt fière de moi fin bref
bref j’ai plus grand chose à dire à part que j’espère qu’après avoir lu ça, vous arrêterez d’utiliser le mot mythomane à toutes les sauces et de nous rabaisser sans arrêt parce que c’est blessant de se faire insulter pour quelque chose dont on est pas responsable
