Les derniers AirPods fixés dans les oreilles, une story bruyante qui s’enclenche en public, une référence faite au dernier album de ***, et voilà des regards remplis de mépris qui s’abattent sur vous. La musique c’est haram, starf. 




Des textes furent sélectionnés, appréciés, pour appuyer cette idée d’interdiction, de vice, caché derrière la mélodie, la rythmique et l’émotion de ces quelques accords. On ne les citera pas ici, une simple recherche sur la toile permettra de voir l’étendue des dégâts. 


Il serait opportun de rentrer dans la critique textuelle et de transmission de ces traditions, mais cela n’est pas notre propos. L’idée ici est seulement de montrer la sélectivité des sources qui fut opérée quant à cette question.
Et si le patrimoine regorgeait aussi de traditions élogieuses quant au chant et ses artistes ? Et si on nous avait sélectionné d’autres sources pour étayer cet art millénaire ? Et si, finalement, la musique était une sunna, du Prophète et des compagnons ?
C’est ce que nous mettrons en avant dans ces quelques lignes. Là aussi, la critique des sources n’est pas en jeu, une partie des savants ayant déjà usés de pirouettes pour les contrecarrer. Les références seront données, pour que chacun puisse poursuivre la recherche, inchaALLAH.
Hadith
: Le Prophète demande à Aïcha si elle a prévu des divertissements pour le mariage d'un Ansar.


On s'arrêtera ici pour ne pas alourdir la lecture, mais chacun pourra se plonger dans les sources citées pour remarquer que les exemples sont encore nombreux.

Notre regard, notamment francophone, est orienté par la sélection de textes qu'on a fait pour nous. La question n'est pas aussi simple qu'on nous la présente.Cloitrer la relation musique et Islam à un tambourin lors des mariages est affligeant. A nous de changer de disque(tte)
