La guérilla irakienne avait préparée le terrain pour un siège long et coûteux en vies humaines

Des galeries souterraines sont creusées, des trous dans les maisons sont aussi creuser pour permettre les déplacement rapide et discret, des tranchées sont préparées, les dépôt de (..)

(...) munitions sont mis en lieu sûr, mise en place de pièges sur les principales routes et ponts.
Même les entrées des maisons sont piégés.

En tout et pour tout, le nombre d'hommes engagés dans cette bataille du côté des forces occidentales atteint les 45 000 !

Ce chiffre compte les 16000 soldats occidentaux mais aussi les hommes affairés à cette attaque (tout la logistique + armée de l'air + Marine etc.)

Dans l'opération, les armées alliées utilisent plus de 150 avions de chasse, une 100aine d'hélicoptères et de drones et 300 blindés.

Les combats sont extrêmement violents et la guérilla irakienne résiste de toutes ses forces.

La résistance irakienne qui se trouve à l'extérieur de Falloujah passera un accord avec la résistance a l'intérieur de la ville pour mener des attaques dans tout le pays.

3 membres de la famille du premier ministre irakien sont enlevés.

La pression sur le gouvernement irakien pro-US est extrêmement forte.

Sur le terrain, les combats sont d'une violence rare...
La ville est complètement ravagé par les combats et les bombardements américains.

Les Américains progressent mais lentement, quartier par quartier, rue par rue, maison par maison...

Il y a des pièges explosifs partout, des tireurs embusqués, des kamikazes etc.
L'insurrection met toute ses forces dans la bataille.

D'ailleurs, ce qui étonnera les américains c'est la capacité qu'auront les insurgés a se "professionnaliser".

Les groupes sont bien disciplinés, leur armes sont entretenues, les stratégies sont claires et leur attaques sont coordonnées.

Les américains voyaient la guérilla changer de visage.

Preuve de cette évolution, des groupes de snipers irakiens ont été créés afin de garder à distance les troupes US lors des combats.

À falloujah, les forces US estimaient à environ une cinquantaine le nombre de snipers.

Ils étaient, en général, équipés de Dragunov (une arme de précision soviétique) de calibre 7,62.

Tout une journée, un sniper de l'insurrection a réussi à contenir une compagnie entière de plusieurs centaines de Marines US !
il était impossible d'avancer d'un mètre à (...)

(...) de la précision des tirs de ce sniper.

Il aura fallu 2 raids aériens, 35 obus d'artillerie de 155 mm, 10 obus de char de 120 mm ainsi que 30000 balles par des armes légères pour se débarrasser de lui.

D'ailleurs les Américains détruiront énormément de minarets de (...)

(...) mosquées car ils soupçonnaient les snipers d'y être embusqués.

D'ailleurs, cette bataille propulseur à un homme du nom de "Juba" au rang de héros de la résistance.

On raconte que ce sniper aurait tué, à l'aide de son fusil, au moins 37 soldats américains et aurait (...)

(...) fait plusieurs dizaines de blessés graves.

Après plusieurs jours d'offensive américaine, des quartiers entier continuaient de résister aux avancées US.

Les combats se sont ensuite concentrés dans les quartiers sud de la ville.
Mais le plus difficile a été (...)

(...) celui d'Al Julan, dans le nord Ouest de la ville, ou les forces US auraient perdu plusieurs soldats une vingtaine ont été blessés.

Il ne faut pas oublier qu'a cette époque, nombre d'otages étaient dans la zone notamment Christian Chesnot et Georges Malbrunot détenus (...)

(...) par le groupe Irakien "Armée islamique en Irak", à différencier de l'ancêtre de l'EI : "l'Etat Islamique en Irak".
(Les otages seront d'ailleurs relâchés, probablement contre rançon)

Concernant la bataille en elle même, l'étau se resserrait autour des fedayins irakiens.

Certains témoignages faisaient état de conditions de vie effroyables pour les résistants tout comme pour les habitants d'ailleurs.

Les forces américaines bombardaient systématiquement les habitations des personnes qui aidaient les résistants.

Privée de toutes aides, la guérilla irakienne n'avait presque plus de munitions, plus de nourritures, plus de médecins...

On raconte même que certains (encerclés) n'avaient meme plus d'eau et étaient obligé de boire leur urine.

A mesure que les USA avançaient (...)

(...) la situation devenait de plus en plus désespérée pour les irakiens.

Les résistants commençaient à comprendre qu'ils ne se battaient plus que pour l'honneur.
Le monde entier étaient contre eux.

Jusqu'au dernier jours de bataille, les combats n'ont jamais cessés.

D'ailleurs, même après les combats, le processus de nettoyage de la ville a été extrêmement lent car les Irakiens avaient laissé de nombreuses maison piégées.

Fin 2004, des responsables américains déclarent que Falloujah est débarrassé des insurgés...

Il restait ici et là quelques insurgés vivant qui continuaient a se battre et qui voulaient mourir pour la cause.

Lors de cette offensive, on estime à plus de 6000 le nombre de civils irakiens morts.
L'armée américaine perdit une centaine de soldats (sans compter) les (...)

(...) les mercenaires.

Sur 3 à 4000 résistants irakiens, la guérilla perdit entre 1500 et 2000 miliciens.

A Falloujah, 15 ans après cette bataille, des personnes continuent de mourir de cancers, et d'autres naîssent avec des malformations a cause des bombes utilisées (...)

(...) par les américains en dépit de toute les conventions.
Falloujah reste aujourd'hui une zone parmi les plus contaminés de la planète.

Et concernant l'importance de la bataille, il n'y a qu'à voir l'importance de l'État islamique aujourd'hui.

Beaucoup pensent que ce groupe naquit du jour au lendemain mais mais cette bataille à été le point de départ de leur ascension, comme le fut la guerre en Afghanistan (contre les soviétiques) pour Al-Qaïda.

Cette ville est un symbole pour les jihadistes aujourd'hui.

On constate d'ailleurs que la bataille de 2004 n'a pas atténuée les envies d'expansion de ces derniers.

En 2013, la génération de la bataille de 2004, reprenait la ville sous la bannière de l'État islamique.

Puis en 2016 les forces irakiennes appuyé par les forces US (...)

(...) reprennent la ville après un mois de combats intenses et en l'a détruisant complètement.

La perte de la ville en 2016 marqua grandement le déclin de l'EI puis Mossoul tomba quelques mois après.

En une décennie, cette ville a connu 4 énormes batailles (la première étant celle opposant les USA à l'armée irakienne de Sadam).

Ville martyre mais jamais soumise, Falloujah fera sans doute reparler d'elle dans les années à venir.
Elle, le réservoir des rebelles de demain...