Certains partisans de la doctrine de Mahomet attribuent des étiquettes de « bon » ou de « mauvais musulman. » Car ils assistent à la sécularisation, à l’individualisation et à la privatisation du religieux dans leurs rangs, phénomène que le coran de Mahomet n’avait pas anticipé.
Étudiant l’émergence du surmusulman, le psychanalyste Fethi Benslama note qu’aux racines des mouvements islamistes, on trouve la défection des musulmans quant aux fondements de leur foi : « une partie importante d’entre eux sont revenus au temps préislamique en se sécularisant. »
Pour ces fondamentalistes, l’ennemi de l’islam, c’est le musulman lui-même. […] le « surmusulman » a deux ennemis : l’ennemi extérieur, l’Occident, et l’ennemi intérieur : l’Occidenté, lequel refuse la soumission politique à la religion et se veut citoyen d’une nation.
« Pour le surmusulman, le musulman sécularisé est l’ennemi premier à éliminer. »
La question de la laïcisation de la société turque durant la période kémaliste s’analyse comme l’un des aspects de la problématique de la sécularisation qui oppose l’État et ses élites aux confréries pendant les XIXe et XXe siècles.
La pratique musulmane turque en ce début de XXIe s’impose désormais à la vie politique, contestant la laïcité et la sécularisation du musulman.
Si la séparation de l’Église et de l’État en France fut vécue comme un traumatisme en 1905, les chrétiens étaient toutefois préparés depuis leurs origines à vivre sous la domination du pouvoir politique.
Rien en revanche dans la doctrine de Mahomet, conçue comme un mouvement dominateur et conquérant, ne prépare ses partisans à un rôle effacé, sécularisé.
C’est dans cette acception que le discours de @ZinebElRhazoui n’est aucunement anti-musulman (ou islamophobe selon la terminologie en vigueur), mais une mise en garde face au danger que font subir les courants radicaux et fondamentalistes aux musulmans de France et à la société.
Cela justifie pleinement l'appel de @ZinebElRhazoui aux députés de @AssembleeNat et aux sénateurs du @Senat pour que la destinée des musulmans de/en France ne soit pas confiée aux Frères musulmans, ces « surmusulmans »pour reprendre le terme de Fethi Benslama.
DÉFINITION
Sécularisation (1/2)

1. Passer de l'état régulier à l'état séculier, de l'état régulier ou séculier à l'état laïque.

2. Vivre dans le siècle, qui a l'apparence d'une personne laïque.
Sécularisation (2/2)

3. Fonction, institution sociale soustraite à la domination, à l'influence religieuse ; placée entre les mains des laïques, des pouvoirs publics.

4. Donner un caractère laïque, non religieux.

5. Adapter au siècle, à la vie du siècle.
Selon discours officiel du régime actuel, le bon islam, c'est celui des riches, des pétroliers, des acheteurs d'armes françaises et des financeurs du terrorisme : C'est le libéral-islamisme. Le mauvais islam, c'est celui des pauvres et des abusés : C'est l'islamogauchisme.
Les prédicateurs autour de la mosquée du XIXème que j'ai pu croiser ne vivaient pas que de haine et d'eau fraîche. Il suffit de suivre d'où vient l'argent au ruissèlement complexe. Déradicaliser ne rime à rien, tant qu'on se s'attaque pas aux organisations internationales.
L'assassinat par décapitation d'un professeur d'histoire aujourd'hui par un musulman, suscite l'horreur de tous, et la mienne, mais également nombre de cris de joie, soit imbéciles (?), soit des plus inquiétants. Le mal est profond, profondément enraciné dans notre pays.
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