Ce passage des "Beaux Quartiers" d'Aragon est l"une des plus belles descriptions de Paris que j'ai lues dans ma vie. Amoureux des villes ou de la capitale, c'est pour vous.
(Cela suit une description des Invalides, la gloire dont il est question au début est donc militaire)

Aragon décrit magnifiquement les lieux. Après Paris, voici, dans les Voyageurs de l'Imperiale, l'île de Murano au tournant du siècle, qui a bien changé depuis.

L'un des personnages principaux des "Voyageurs de l'impériale" d'Aragon, sur le travail et l'argent :

Encore un joli texte d'Aragon dans "les Voyageurs de l'Impériale". L'un des personnages prend l'ancien tramway 44, qui partait de la porte Maillot, et allait jusqu'à Saint-Cloud, le bois de Boulogne. Tout y est de l'histoire francilienne avant 1914, jusqu'aux meulières !

"C'est Paris, ça shlingue et ça se traîne, ça n'a pas son pareil."
Dernier passage sur Paris des "Voyageurs de l'impériale" d'Aragon, nouvelle description magnifique de la capitale, ici aux alentours de Strasbourg-Saint-Denis en 1914.

Dans "Aurélien", 4e et dernier roman du Monde réel, une déambulation magique narrée par Aragon, comme dans l'extrait des "Beaux Quartiers" en tête du thread.
"Tout est facile à Paris. Rien n'y est jamais pareil à soi-même."

Suite de l'extrait d'"Aurélien", du génie Aragon : "Merveille de Paris. Ne plus penser. Ne plus se sentir courbée par la bonté, par la pitié."

Je ne connaissais pas ce poème sur @Paris de Louis Aragon, écrit pendant l'Occupation, quel plaisir!

«Arrachez-moi le cœur vous y verrez Paris»
«J’ai plus écrit de toi Paris que de moi-même
Et plus que de vieillir souffert d’être sans toi»

Et en chanson:

Alors que me lecture d'Aurélien d'Aragon s'achève bientôt, cet extrait dans lequel Bérénice exprime sa douleur de quitter Paris et donc l'homme qu'elle aime, la ville fusionnant alors avec lui.
"Peu à peu dans la profondeur insinuante de Paris renaissait l'image d'Aurélien."