Comme disait @Liam_Engle, on a parlé des 30 ans de DIE HARD et des 10 ans de THE DARK KNIGHT mais le 1er n'a pas besoin qu'on ressasse son culte et le 2nd est encore récent, alors parlons des 20 ans d'ARMAGEDDON. Sans nul doute LE film de Bay qui a cristallisé son cinéma. #thread
Dès l'ouverture, avant même ce titre qui explose, Bay pose le ton avec une voix off pour laquelle il a été débaucher nul autre que CHARLTON FUCKING HESTON. Acteur dans le film? Pote avec qui il a déjà tourné? Non. Il va chercher une icône pour 7 phrases. Et une punchline.
J'ai l'impression que c'est dans ce film que J.J. Abrams (qui en est un des scénaristes) s'est découvert un amour des flares. Il y a aussi cette bonne petite séquence en mode proto-GRAVITY.
Avec notamment ce plan qui raconte toute une histoire à lui seul. C'est l'une des très grandes forces de Bay, qui vient de la pub. En communiquer le plus possible en le moins de temps possible. Le drapeau US attaqué par le météore = THIS SHIT JUST GOT REAL.
Il ne faut que 4min50 avant la 1ère scène de comédie (persos que l'on ne reverra qu'une autre fois un peu plus loin, ils ne sont vraiment là QUE pour infuser un peu d'humour à cet instant PRÉCIS). Mais c'était l'ère pré-TRANSFORMERS où le film ne s'arrêtait pas pour des blagues.
L'humour continue avec un tâcle envers l'autre gros blockbuster de cet été 98 et non pas un mais DEUX humoristes noirs (Bay adore les acteurs blacks, même inconnus, qui viennent juste pour faire rire le temps d'une scène) dans la même séquence. Overdose de comic relief.
Puis on passe aux choses sérieuses avec la pluie de météores sur NY. Une sublime séquence de chaos soigneusement orchestré qui s'ouvre avec le genre d'image d'Épinal dont Bay a le secret. Le journal = le peuple. Le Flatiron Building = l'icône old school. C'est du Rockwell.
Regardez l'énergie de ce plan d'à peine 1sec : contre-plongée totale qui accentue les lignes de fuites, composition du cadre qui concentre le regard sur la trajectoire du météore, pano circulaire pour le vertige puis descendant pour ne garder que l'ombre et la traînée de fumée.
Je considère sincèrement le dernier plan de ce gif comme une oeuvre d'art kinétique. Le choix du décor, du placement de la caméra, de son mouvement, les reflets sur le monument au pied des deux tours du WTC... On est dans l'expressionnisme bayien le plus pur.
Par la suite, l'approche est délibérément désordonnée dans le montage mais tout est organisé. C'est un incident non-coordonné sur une population perdue. Il n'y a parfois aucun lien entre les plans parce que la volonté est de créer un patchwork impressionniste du chaos.
Mais il sait découper une même action pour maximiser l'effet également, tout est une question de choix pour le moment précis.
PS : voyez ici le goût de Bay pour la violence avec les mecs qui tombent dont un se crashe sur le taxi.
Prophétique.
(et on va finir la première partie du thread là-dessus, la suite plus tard, ON N'EST MÊME PAS À DIX MINUTES DE FILM)
Je continue à la suite de celui-ci ou je crée un nouveau thread pour la deuxième partie? (vous avez 20min)
Bay a souvent changé de chef op mais on retrouve toujours ses préférences chromatiques de film en film. Toutefois, je regrette qu'il n'ait jamais retravaillé avec John Schwartzman, directeur photo sur 3 Bay consécutifs (THE ROCK, ARMAGEDDON, PEARL HARBOR). Le seul à avoir fait ça
Quand une dominante prend le dessus, son travail se fait moins singulier mais il y avait une richesse dans les contrastes que Bay n'a pas retrouvé depuis, à part avec Mauro Fiore sur THE ISLAND. #chefdoeuvre
Le caméo qui confesse le rêve caché du gros bourrin : être un scientifique de la NASA.
D'ailleurs, l'acteur qui joue le Président dans ARMAGEDDON est le même qui joue le Président dans THE ROCK. Tout comme l'agent du FBI qui vient chercher Rockhound. #universpartagé L'autre lien qui unit les deux films? Ils sont tous deux sortis chez Criterion. #SuceMaBiteTarkovski
En écriture, on essaie souvent d'inclure un "timelock" ou "ticking time-bomb", une deadline annoncée tôt durant l'exposition pour ajouter une tension supplémentaire via l'urgence. Ici c'est inhérent au pitch mais Bay va vous montrer comment on lock le timelock en mode FAT.
Et puis aussi comment présenter un personnage. https://gifs.com/gif/armageddon-bruce-willis-gegen-greenpeace-APk2w9
Cette époque bénie où Willis ne cachetonnait pas encore. Le foreur pétrolier s'amuse à enquiquiner Greenpeace avant de les traiter d'hypocrites parce que leur bateau consomme beaucoup de carburant. Le point de vue politique de Bay commence à infuser le film.
Ce que la plupart de ses détracteurs ne saisissent pas, c'est que Bay est toujours parfaitement conscient de ce qu'il raconte. Il SAIT qu'il fait un film de rednecks. C'est pas pour rien qu'il présente ses héros via une scène beauf de papa qui veut flinguer le mec de sa fille.
Cette séquence va présenter toute l'équipe (et la dramaturgie!) de manière ultra-succincte avant le vrai morceau de bravoure comic bookesque qui viendra plus tard. On retrouve là tout le savoir-faire du calibrage hollywoodien de l'époque (qui manque cruellement aujourd'hui).
Et le coeur de Bay est là, du côté des mecs en col bleu.
Regardez-moi ce plan qui ressemble à une affiche de propagande pour s'engager dans le travail d'usine. Même les traînées d'huile sont parfaitement dessinées sur l'épaule saillante d'Affleck.
Dans l'absolu, ARMAGEDDON reprend la formule classique du "protagoniste ordinaire projeté dans une situation extraordinaire" mais - c'est Bay - poussée à son paroxysme. Donc des ouvriers qui partent tuer un astéroïde. Et Bay préfère ses ouvriers à THESE NERDS, AMIRITE?
C'est tout l'art - grossier, abusé même - du casting chez Bay. Toujours son passif pub qui l'amène à choisir la gueule qui va tout dire en un plan. Tu vois ces mecs, tu sais tout de suite que ce sont pas des héros. Alors qu'à côté, il te prend des Jason Isaacs et des Keith David.
En plus du travail de Bay et Schwartzman, je n'ai pas encore parlé du boulot tout aussi capital de la déco sur le film (sans doute le Bay le plus remarquable à ce niveau avec THE ISLAND). J'y reviendrai dans le 3ème partie du thread, restons chronologique.
"Come Together" repris par Aerosmith pour illustrer la séquence de "recrutement de l'équipe" digne d'un MISSION : IMPOSSIBLE. Mais version Bay quoi. #photo #décors
Pour celui-ci, un gif s'imposait. Le mec prend une image d'Épinal (le cow-boy Marlboro sur son cheval avec le soleil couchant) et la détourne pour se la réapproprier (l'hélicoptère, c'est un peu le tampon Bay) et créé UNE NOUVELLE ICÔNE.
La scène des exigences de l'équipe est marrante même si elle se termine sur cette rhétorique républicaine. En vrai, Bay ne réfléchit même pas aussi loin mais son affinité pour les durs travailleurs alors qu'il a été adopté par une famille très riche est un paradoxe intéressant.
L'amour de Bay pour ses personnages et pour la comédie se sent au travers de tout ce gros bloc du film complètement dépourvu d'action. Avec des perles d'humour finaud.
Cette séquence comporte surtout mon décor et mon casting préférés de tout le film quand, juste cette scène, pour maximiser l'effet, Bay choisit UDO KIER pour jouer un psy (qui a DEUX répliques, il est vraiment pris pour sa gueule) et le fout dans une pièce qui n'a AUCUN SENS.
Et se termine sur ÇA. Le mec SAIT ce qu'il fait, subvertir l'imagerie de L'ÉTOFFE DES HÉROS, c'est précisément son programme. Comment des cols bleus deviennet des héros? Par le biais du sacrifice, c'est LA récurrence thématique de l'auteur. #NoPainNoGain #NoSacrificeNoVictory
Regardez le casting de Bay pour l'équipe d'officiers qui va accompagner nos héros. Ah c'est pas la même chose que les nerds de tout à l'heure hein...
Bay + soldats = AESD
Décor improbable n°2. Ils ont kiffé les petits picots là (+ quelques captures de plus pour la beauté).
Ceci est un film catastrophe. SAN ANDREAS ou SKYSCRAPER ne comptent pas UN plan aussi beau. Pareil chez ses copycats (Rob Cohen sur xXx ou FURTIF et Peter Berg sur BATTLESHIP et LONE SURVIVOR) ou les autres poulains de l'écurie Bruckheimer des '90s (Simon West, Dominic Sena).
Il y a un art du too much chez Bay qui marche sur moi même dans ses moments les plus bourrins et notamment les moments dramatiques. Je vais le dire tout de go : ARMAGEDDON me fait chialer. Mais genre ugly chialer.
Ce film tape droit dans mes daddy issues feels.
Oui je vais mettre l'échange en entier ET JE VOUS EMMERDE 😭
Globalement, c'est là que quelqu'un est venu dire à Michael, "bon c'est fini de rire et chialer là, fais péter quelque chose" et qu'ils ont tourné DEUX MOIS AVANT LA SORTIE la pluie de météore sur Shanghai.
Vous reprendrez bien un petit plan léché as fuck.
Scénariste : C'est une scène toute simple d'un père venu dire au revoir à sa fille.
Michael Bay : Say no more.
Juste avant THE scène, Bay nous tease avec ce petit montage intégralement au ralenti accompagné de l'un des sublimes morceaux de Trevor Rabin, ce compositeur déchu qui signait ici sa meilleure BO, et déjà la fabrique d'icônes est en marche.
Nan mais le gif et la zique séparée ne rende pas honneur à la maestria de cette séquence. Matez-la comme il faut ici (à partir d'1min40) et on reprend demain : via @YouTube
Ces 2min30 = une de mes séquences préférées EVER. Si l'attaque de NY a stigmatisé le style "épilepsie/explosions" de Bay dans l'esprit des détracteurs, celle-ci a cimenté pour eux son approche "carte postale/patriotique". En entier, puis on détaille.
Le montage est une HORLOGERIE. La manière de décomposer l'action pour en tirer le maximum est encore plus forte ici que dans les set-pieces. C'est là que la multiplication des angles se justifient. Le rideau se lève, le spectacle de Bay va commencer... https://gifs.com/gif/armageddon-speech-best-speech-ever-zKjyDq
L'Americana par Michael Bay. Sur une séquence, c'est déjà limite, quand il a fait tout un film comme ça (PEARL HARBOR), c'était l'échec. Mais l'emphase fonctionne du tonnerre sur moi ici. Personne ne fait ça comme lui. Putain de tableaux.
Même la façon de filmer le discours du Président est ultra-stylisée. ES TUT MIR LEID, ROLAND.
Le décor de la NASA totalement plongé dans le noir à l'exception d'un gros spot sur le logo. Le monde réel n'intéresse pas Bay. Comme dans la 2ème capture du tweet juste au-dessus, où les écrans diégétiques montrent un angle "de cinéma" et non de mise en scène télé.
NORMAN ROCKWELL COME TO LIFE
"Ouin ouin il fait jour en même temps partout dans le monde" WHO GIVES A FUCK
CACEDÉDI @ThomDestouches
La gestion des différents fils narratifs de cette micro-séquence (le discours, le peuple, les astronautes, le monde, Truman à la NASA, etc.) est exemplaire, surtout quand elle réussit à inclure les sous-intrigues du film et à se faire plus humain et intime au milieu du macro.
ET DONC AVEC CE PAY-OFF 😭
MAINTENANT ils l'ont mérité. MAINTENANT ils ont L'ÉTOFFE DES HÉROS.
And it's all downhill from here. J'exagère mais on est à 1h05 de film et les 1h20 qui restent, situées dans un seul décor (l'astéroïde), ne donnent plus que dans l'action et la tension, et sont clairement en dessous de cette première moitié riche en tonalités. Let's take a break.
Les mecs sont partis filmer un vrai décollage donc ça claque encore plus...
...et au milieu, Bay te fait ce genre de tableau expressionniste. ❤️
"J'ai besoin d'un acteur avec une gueule et un accent pour jouer l'improbable cosmonaute complètement taré." Bay adore les frères Coen et embauche sans cesse leurs comédiens : Cage, Turturro, Malkovich, McDormand, Goodman et ici, Steve Buscemi et...Peter Stormare! #FargoReunion
J'adore la scène de la station MIR. Je l'ai souvent vue qualifiée de superflue, un action beat gratuit pour assurer le cahier des charges...mais on est dans un film-catastrophe! Vous vous attendiez à quoi? Le mélo, c'est DEEP IMPACT.
C'est d'ailleurs ici qu'il y a le seul plan moche du film : un ralenti de post-prod (que l'on reconnaît à son côté granuleux et plus saccadé qu'un ralenti de tournage) qui est en plus réutilisé un poil plus tard en version plus courte et en vitesse normale. #larchouma
À l'inverse des autres scènes d'action du film, Bay prend le soin de situer au mieux la géographie de la station.
On peut pas faire plus clair. Par conséquent, malgré le nombre de plans (qui durent 1.5 sec en moyenne) et l'obscurité, la scène, avec son concept élémentaire (la station va exploser, il faut aller du fuel pod au vaisseau avant qu'il ne décolle), est lisible et bien tendue.
Surtout quand Bay troque les mouvements lents et souple typé "apesanteur" vus juste avant pour de la caméra portée, mais ce ne serait pas Bay s'il n'y ajoutait pas sa touche inimitable en ponctuant d'un travelling arrière en plongée totale avec pano circulaire en sus. #kinétisme
ARMAGEDDON @IMDb Trivia : "Mir" is a Russian word that means "peace" or "world".
Michael Bay :
Arrive alors la mort hyper brutale des pilotes d'un des deux vaisseaux qui montre une fois de plus comment Bay réussit à contourner le PG-13 pour montrer de la violence sans une goutte de sang. https://gifs.com/gif/armageddon-shuttle-crash-BL0mjx
Parce qu'il y a bien plus violent que le gore, comme ce qui arrive à leurs corps et qui fait dire que BAD BOYS II est vraiment pas loin.
On n'a pas encore parlé de cet astéroïde qui, à lui seul, symbolise la profession de foi de Michael Bay. Un astéroïde, ça ressemble à une patate. À gauche, la photo d'un véritable astéroïde. À droite, celui d'ARMAGEDDON. On est dans un film de fantasy en scred.
Comme tous les autres décors du film, il prend des atours expressionnistes. L'astéroïde est même personnifié plus tard quand des explosions de gaz font dire aux personnages "cette chose ne nous aime pas" parce qu'elle "sait qu'on est là pour la tuer".
Et elle peut complètement changer de gueule pour les besoins du film. Comme quand elle n'est plus toute pointue mais soudainement lisse en mode Grand Canyon un peu plus tard. Chez Michael Bay, le moment présent justifie tout. Comme quand on a soudain besoin d'une MITRAILLETTE.
Quand je reviens, on parle de la séquence "Secondary Protocol" et comment Bay réussit davantage les moments de tension et dilemmes humains que l'action. En attendant, ce ralenti opposant le mouvement latéral du scientifique à la progression de face des soldats. 1 plan=1 histoire.
Donc la NASA perd contact avec le vaisseau et l'armée prend la main et veut faire péter la bombe à distance, pensant que tout le monde est mort, et doit le faire avant de perdre la liaison satellite. #téléphonerouge
Et comme si le clash au sol entre la NASA (qui sait que la détonation en surface est inutile) et l'armée ne suffisait pas, BABOOM, Michael prépare un autre clash en parallèle entre l'armée et nos héros en col bleu. #flinguedanslespace
Pas assez de tension? BRAAAH! TIMELOCK DANS LE TIMELOCK! #travellingavant #panofilé https://gifs.com/gif/armageddon-secondary-protocol-7LKBWO
Déso pas déso, mais c'est très bien écrit. Tu SAIS qu'ils vont pas tous crever là, mais le set-up est parfait, le double clash rajoute de la tension, avec la NASA qui magouille en cachette, le timelock RAJOUTE DE LA TENSION et la mise en scène exploite ça à DONF. #stroboscopie
Au sol, les nerds coupent le compte à rebours, dans l'espace, les cols bleus en profitent pour prendre le dessus, le compte à rebours repart et là, Harry se lance dans un speech pour convaincre Sharp. Alors que le compte à rebours défile! LE CINÉMA MES AMIS.
Le speech marche. Ils désamorcent la bombe. Et on a droit à cette formidable punchline.
Vous reprendrez bien un petit plan classe, en passant?
Bon si c'était déjà pas assez le cas, on commence à nager dans le grand n'importe quoi avec le saut de l'Armadillo et Rockhound qui se met à mitrailler partout et donc cette réplique YOLO.
Juste après, ils perdent Max et donc leur Armadillo à eux (il savent pas qu'A.J. a survécu et arrive avec son Armadillo). Et Harry donne alors le coup d'envoi solennel d'une nouvelle série d'images d'Épinal.
COCORICO, BITCHES cc @ThomDestouches
Bon donc A.J. arrive avec son Armadillo donc le forage peut reprendre mais est-ce que l'astéroïde va se laisser pénétrer sans broncher? #NoMeansNo #surenchère #YOLO
Je vous avoue que moi-même c'est là que le film commence à me perdre. Les rebondissements liés à l'astéroïde en soi (sol ferreux, poches de gaz, explosions, pluie de météores SUR le météore, etc.) finissent par être redondants.
Heureusement, c'est là que va intervenir l'inévitable idée qui enclenche la dernière ligne droite du film vers son climax qui se fait donc émotionnel. La bombe est endommagée, quelqu'un doit rester sur place pour l'actionner. Tirage au sort. C'est A.J. qui perd.
Et c'est là que tout l'arc COUSU DE FIL BLANC FLUO va arriver à terme, Harry se sacrifiant à la place de son fils spirituel, à qui il dit enfin qu'il est fier de lui.
Moi après cet échange :
Et ça va pas s'arrêter vu qu'après l'adieu au fils, on a l'adieu à la fille (que toute la NASA et toute l'équipe mate de manière totalement impudique en mode voyeurisme émotionnel, comme nous spectateurs, c'est du De Palma du coeur).
Après un suspense mytho sur le vaisseau qui peine à décoller et Harry qui perd le détonateur, Bay clôt l'action sur une micro-séquence absolument INATTENDUE et peut-être même INTERDITE mais qui, comme si les adieux ne suffisaient pas, recentre tout sur l'émotion. #WeWinGracie
CE MEC EST FOU. Les COUILLES qu'il faut pour oser ce petit montage d'images quasi-subliminales, de projections mentales (Harry et Grace debouts sur fond noir WTF). J'ai pas surkiffé le film dès la 1ère fois mais cette réplique et cette fin m'avait marqué. J'avais jamais vu ça.
Ahlala, que d'émot...PUTAIN C'EST PAS FINI! #tshirt
Fort heureusement, aujourd'hui, les cercles cinéphiles ont commencé à accepter que Michael Bay était un auteur à part entière, imprimant sa vision du monde sur pellicule, par le biais de thèmes propres mais surtout d'une esthétique bien à lui, souvent imitée mais jamais égalée.
Après ARMAGEDDON, il allait pousser ce style dans ses derniers retranchements avec l'indigeste PEARL HARBOR. Après ça, plus rien ne sera comme avant. Il se fera souvent plus cynique, amoral même...mais le Bay qui a la foi ressurgit par moments.
Bref, devant un film de Michael Bay, you don't wanna close your eyes, you don't wanna fall asleep, YOU DON'T WANNA MISS A THING. #findethread #micdrop
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